Cinéa (1922)

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cinéa évaporé assez vite, et l'histoire est rentrée dans la bonne moyenne, après avoir paru promettre mieux J'y ai goûté une technique excellente. (La gare, les trains du début sont des chefs-d'œuvre, et les photographies sont expressives, fouillées, riches en détail) et l'interprétation très jeune, très vivante, mutine, gracieuse et personnelle de Shirley Mason. Elle incarne un délicieux gamin des rues, qu'il est presque dommage de voir transformer en une charmante jeune fille. La Vérité nue Grand drame pathétique, très italien, très en dehors, où tout est conditionné par des péripéties violentes (je crois d'ailleurs que le scénario est d'un écrivain belge, M. de Tallenay; quelque mépris qu'un commerçant conçoive nécessairement pour la marchandise dont il trafique, il devrait en indiquer l'origine). Le film qui a eu du succès à Rome, il y a assez longtemps, permet à Pina Menichelli de faire valoir son jeu expressif. Lionel Landry. TOM MOORE dans La Fleur Enchantée. La Fleur enchantée. Deux musiciens, un vrai — Tom Moore, qui joue de l'orgue avec un doigté de pianiste — un faux. Naturellement, le faux vole la partition du vrai, la fait exécuter sous son propre nom (très vraisemblable, comme on voit). 11 s'y mêle une histoire d'argent compliquée et sans intérêt, deux intrigues amoureuses pour lesquelles on ne se passionne guère Le tout est interprété honorablement par Tom iMoore — déjà nommé — Helen Chadwick, Rosemary Theby, qui n'y ont rien trouvé qui les fît sortir d'eux-mêmes. De l'opéra volé on nous montre quelques scènes; lors de la présentation, déroulées à 2.000 mètres à 1 heure, elles étaient irrésistiblement comiques. A travers les Indes. Un voyage au pays des merveilles, dit le sous-titre ; il ne ment pas. Sans doute le pays est parfois celui de la famine en même temps. Le film n'en mérite pas moins les plus vives louanges. Sa projection dure environ une heure et demie. Tout le temps il intéresse, il a été réalisé par des gens intelligents et le voyage du duc de Connaught y est décrit exactement en images. Peut-être pour des films de ce genre vaudrait-il mieux remplacer le texte à lire par des phrases qu'un speaker prononcerait. Ainsi a-t-on fait pour L' Expédition Scott, I/Expèdition Shackleton, Les Chasses du duc de Montpcnsier, etc. Mais le film est et reste parfait. Varié, il est précisé. Un plan, avant la projection de chaque étape, indi que le chemin parcouru par les voyageurs. Et voici le croiseur Malai/a sur une mer irritée. Bientôt PortSaïd, El-Kantara où l'on installait pendant la guerre la base des opérations en Palestine, puis c'est Madras avec ses tanneries, une école, une revue de boy-scouts, nous traversons la jungle : chasse au tigre. Des centres industriels, puis Benarès et ses trésors, nous sont montrés. Nous faisons connaissance avec les riches maharajahs aux colliers précieux; il y a des usines, des statues, des tombeaux, des armées, des fakirs, des palais et des hordes de méhara. On se lasserait à citer les scènes d'un voyage extraordinaire. • Au Voleur ! On a tenté fréquemment de nous rendre sympathiques des voleurs sous l'unique prétexte qu'ils volent en souriantou que, hors leurs affaires prétendues commerciales, ils prouvent une sensiblerie, mais ces messieurs-là restent dégoûtants. Le héros de Au voleur, qui s'appelle Jack Doogan, est plus attachant, non seulement parce qu'il a un visage réjoui, mais parce que, du début à la fin de son histoire, on sent qu'il nage dans la farce . Rien de ce qu'il fait ou pense ne ressemble à de la vérité. Il a décidé, avec sa fiancée, qui s'appelle Chérie, de tenter un dernier coup d'audace, après quoi ils se marieront et caracoleront les principes. Une conversation entre eux conclut à cette résolution, Chérie en pleure et, tout naturellement, pour sécher ses larmes prend un mouchoir dans la poche d'une voisine de table (au restaurant). Elle se fait engager comme femme de chambre dans la famille Carr où un mariage est proche. Jack s'y introduit et vole ; surpris, il se fait passer pour le détective attendu et, à la fin, pour ne pas être pris, il glisse dans les poches des maîtres de maison et des invités tout ce qu'il avait volé. Tout cela est mené rondement avec assez de franchise comique et l'on y trouve une amusante idée de vaudeville, c'est la maladie qu'un homme du monde s'îmagine sérieusement : après l'avis d'un médecin, il se croit atteint de kleptomanie inconsciente... Comme il est entendu qu'un vaudeville ne se raconte pas, arrêtons-nous, mais reconnaissons que Tom Moore est un acteur fort amusant.