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cinéa
passages du début où la discussion jouait un rôle trop long, mais, après l'exposition, et sauf deux ou trois détails dans le développement des alternatives de bien et de mal, l'œuvre force l'attention. Le premier dédoublement de Jekyll s'effectue dans un style puissant et son avatar répété se caractérise à la fois par les volontés satisfaites du personnage, ses brutalités, un assassinat, l'empoisonnement, etc., et par des photographies que l'on devrait appeler peintures. Le mariage du décor avec l'action fait ici un accord parfait et la lumière complète cet ensemble adéquat.
John Barrymore, acteur de haute classe, est le D' Jekyll, doux et simple, comme il est M. llyde, cruel et compliqué. Beau ou laid suivant la minute, il sait exprimer une lutte intérieure.
Lucien Wahl. • Le Jaguar de la Sierra.
(Colisée, Marivaux, Select, Royal
Waçjram, Louxor, Capitole).
L'action se passe à cette époque héroïque que Griffith dénomme « Scarlet Days », ce qui permet une évocation amusante des modes masculines et féminines d'il y a soixante ans. Le héros est, naturellement — puisqu'il est personnifié par William Hart — un réprouvé au grand cœur, proche parent de celui que nous reverrons bientôt, buvant à même le seau, les lendemains d'orgie, et emportant dans son repaire les tentatrices du salon.
Cette fois-ci, il y emporte, mais avec des délicatesses infinies, Nelly Gray, jeune violoniste que, masqué suivant les rites, il est allé enlever nocturnement. (La scène de la représentation donnée par la troupe Ellis à la bande de brigands, dans une clairière de la forêt, est tout à fait bonne).
L'histoire, ensuite, se complique (calomnies, insinuations, dissentiments conjugaux, prison, etc (tout en restant attachante, et l'enthousiasme du public éclate lorsque le bon cheval pie, volé par un traître moustachu, se venge en le désarçonnant et en le piétinant jusqu'à la mort. Finalement, le violon, repris par la mère, guérit l'enfant malade, sons
l'œil attendri de Rosita qui, malgré
ses allures de Bohémienne, a bon
cœur au fond.
MARY JOHNSON et COSTA ECKMANN dans Les Traditions de Famille.
Ce n'est pas tant à cette trame qu'il faut s'attacher qu'à la silhouette, con ventionnelle peut-être, mais très expressive, forte et nette, de William Hart, bandit prestigieux, tendre époux, père affectueux, dompteur de chevaux impeccable — ainsi qu'à l'exécution générale du film qui, tout en restant dans une note connue, est parfaitement réussie.
La jeune violoniste est Kva Novàk ; Rosita la Bohémienne est Florence Carpenter ; on ne nomme pas un enfant en bas âge, délicieux de maladresse naïve, non plus qu'un poulain et un cheval pies qui jouent excellemment leur rôle.
Souvent femme varie.
I n bon jeune homme, un peu naïf
et mou, manque d'être i\ Incé, auprès
tle telle qu'il aime, par un journaliste
brillant, remuant, expansif et rebelle au mariage. Celui-ci, s'apercevanl du dégfll qn il va faire, s'arrange pour
que la jeune tille retourne à son ami.
i , 1 61e principal est é\ Idemment
celui iln journaliste; mais, connue
c'est l'autre qui se marie à la fin, le publii .uii.ui été dérouté si cet autre
n'avait pas été personnifié |' ii i ■
toile : Bryant w ashburn Celui 1 1 est donc obllgi .1 m. ..m. i un peraon nage asse/ neutre et passif, el qui n'est nullement dan ment Le film en souffre ; technique
présente rien
Les Traditions de famille. Le thème rappelle un peu celui d'un
roman île Cherbulie/ : Le Fiancé de Mademoiselle Saint-Manr (qui se transcrirait agréablement à l'écran)
par cette iloniiee. délicate entre toutes: l'amour, qui porte un jeune
homme vers la femme île son frère.
Le rôle des traditions de famille est d'arrêter cet élan: mais le sujet est un peu lourd pour la manière dont il est traité; ces traditions, il eut fallu
lis matérialiser mieux qu'en montrant, sculptée sur bois, une devise que personne n'a le temps de lire; il eût fallu créer une atmosphi : i mersholmienne, si j'ose dire. Présenté comme il l'est, le film
donne l'impi ession d une .nia pi. il ion
il j .i pourtant nn cadre naturel
eh. uni. ml . un lueeiidle de loiet au
milieu duquel circule, un peu in
vraisemblablement, une dame en robe décolletée un lac de Suède, sous la clarté paisible dune belle nuit d'été il j ■ la grâce chaste de m. n \ JohnsoUi la jeunesse amou reuseet charmante de 1.0*1.1 i Icmann ei, enfin, i ors reje, qui ne saurait , ne ui.iux .us, . maie qui ni pas autant d elle mi nu qui d l'a mour, par exemple
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