Cinéa (1922)

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cinéa ment au chambranle de la porte. Nazimova vous coupe bras et jambes par des effets artistiques conscients. Vous sentez qu'elle est une grande artiste, mais vous n'oubliez jamais quelle est une artiste. » Florence Vidor : «... Souffre de ce qu'elle est une dame. Elle vient d'une vieille famille du Sud, a été élevée dans un milieu où l'on s'efforce de cacher les tragédies derrière un sourire de bonne compagnie. Les aristocrates des vieilles familles américaines ont autant de possession d'euxmêmes que les samouraïs japonais. Florence n'appartient pas à un milieu où on w se laisse aller » à ses sentiments. » Maurice Tourneur! C<... S'intéresse plus à la beauté du tableau qu'à l'action. Ses films sont de beaux panoramas de peinture dramatique plutôt que des drames se déroulant devant l'objectif... C'est un Français cynique, cultivé, raffiné; il comprend tout. La vérité est que l'acteur moyen est une tête de bois, et je m'imagine que Tourneur est découragé d'eux au point de les considérer comme des accessoires dans son plan général de composition. » Wallace Reid : « Est comme lh landais à qui l'on demandait s'il savait jouer du violon ; demandez-lui s'il sait jouer, il vous répondra qu'il ne peut pas le dire, qu'il n'a jamais essayé... » Dans le même numéro, F. J Smith donne l'opinion de D. W. Griffith sur l'avenir du cinéma américain. On «ait ce qu'avait dit, voici déjà un an, rauteurd7n/o/c/a/uc:« Le public a la mentalité d'un enfant de neuf ans et, pour taire de* films qui réussissent, il faut qu'ils «oient adaptés à cette mentalité. » D'après D.W., cet état de choses est définitif, n'est pas susceptible de progrès : « Le public est toujours le même, nous dit M. Griffith. Un certain pourcentage du public se perfectionne, mais cette minorité est noyée sous le Ilot croissant des nouveaux venus. Je crois fermement que la moyenne du public i été et restera toujours la même... Quoiqu'il puisse être de la vague actuelle de puritanisme, une chose me semble plus ou moins certaine. L'écran ne pourra jamais, du moins avant des générations, atteindre la largeur d'expression permise à la littérature ou au théâtre... L'écran est un nouveau mode d'expression, par lequel les choses doivent être dites sous une autre forme. Et beaucoup se choquent de trouver au cinéma la même chose qu'ils laissaient passer inaperçue à la scène ou dans un livre. Je n'entrevois aucune possibilité de se lancer dans des thèmes serrant de près la réalité avant très longtemps: le public ne le supporterait pas... s>> D. W. Griffith indique brutalement ce qu'il faut au public : A y un and a girl, une jeune fille et un revolver. \n Après tout, réfléchissez quel champ restreint trouvent au théâtre les œuvres de qualité. Un spectacle raffiné comme 13 celui de Nikita Baléieff peut trouver un auditoire à New-York pendant quelque temps, peut-être dans une ou deux grandes villes, et c est tout. Hors de ce domaine, des œuvres comme Liliom, John Ferguson et Jju-delà de l'horizon ne sauraient vivre. » • Interviewé par notre confrère Export-Film, M. Louis l.aloy a porté sur le n art un jugement sans indulgence : w Je suis, nous dit M. Laloy, un chaleureux partisan du cinéma, tant qu'il se limite à être l'image de la nature. J'admets le cinéma instrument de propagande et de culture, mais j'avoue ne pas AWI III KM