Cinéa (1922)

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cinéa LES FILMS DE LA SEMAINE THOMAS MEIGHAN dans Le Prestige de l'Uni for Le Second mariage de L.uceite. Le roman de Charlotte Thompson, le film qu'Emerson Loos, scénariste, et Joseph Schenk, metteur en scène, en ont tiré il y a deux ans, s'appelait A la recherche d'un pêcheur, ce qui indiquait mieux la donnée. Que. restée veuve d'un mari doté de toutes les perfections — sauf d'être amusant — Georgiana [alias Lucette) Chadbourne cherche pour le remplacer un mauvais sujet, c'est un thème de comédie plus que de cinéma ; en lui-même, il n'est pas photogénique et, trop souvent, le comique n'apparaît que dans le texte Cependant, le film, sans être réussi dans l'ensemble, contient quelques moments excellents. Constance Talmadge y est. du commencement à la lin, amusante et agréable à voir. Très piquante est la vue, prise des fenêtres du musée, du jardin couvert de neige, avec les silhouettes des promeneurs en rac courcis ; la première rencontre avec Jack Garrison dans la buvette du parc, encore que fausse comme éclal rage, est plaisante : la toilette de guerre de Lucette robe « vampire » mouche sur la joue, haute canne est un délice; toute la scène du res taurant, avec les regarda passionnés et tendres qu'elle jette à Jack, cependant que celui-ci, réélu président de la Ligue de la Vertu, bafouille son discours, est hautement divertis saute. J ai noté aussi, je ne sais plus OÙ, un carrelage éminemment photogénique. Constance Talmadge n'est que faiblement secondée par Rockcliffe 1 VIlovves, qui joue lourdement le rôle de Jack (iarrisson. Le reste de l'interprétation est honorable. L'Accalmie. 11 y a tout lieu de supposer que l'adaptateur qui nous donne ce film comme tiré de la » célèbre nouvelle ■ de I.ouisa Alcott, Ignore que cette nouvelle — OU plutôt ce roman — est fort connu ; que, sous son titre Iran vais : Les Quatre Filles du docteur Mardi, il a fait la |oie des généra lions successives. Qui ne se souvient des quatre héroïnes : Meg romanes que, séi l< use, <" uellleuse : Jo, le garçon m. mque l'Initiatrice de la m. -de des cheveux coupés : la petite Beth, qui lit si bien la conquête du \ leux m. 1... nient/ et la cadette Imj ' foui ce petit monde « st \ i\ ant dans notre esprit, et nous avons noté avec une joie indulgente ses élans, ses découvertes, ses erreurs. Mettre à l'écran des personnages si nets, si populaires, était tentant et dangereux; je doute qu un scénariste puisse plus mal s'y prendre. Les jeunes filles ne sont ni présentées, ni expliquées : impossible de les voir vivre, de s'y intéresser. Ce n'est pas une histoire en images qui se déroule; c'est l'illustration des épisodes saillants d'un ouvrage supposé connu ; et toute l'histoire y passe, jusqu'à ce que la pauvre Beth soit morte, et ses sieurs mariées, sans que jamais on ait une sensation de vie, une palpitation véritable S il existait un conservatoire du cinéma, ce film fournirait un excellent exemple de la manière dont il ne faut pas accommoder un roman. Pourtant.il comporte des cléments non dénués de valeur. L interprétation est bonne ; j'ai goûté l'actrice Isabelle Lamon, je crois qui interprète Jo 11 y a un timide essai de reconstitution historique et de jolies photographies. • Le Joueur inconnu. La jeune femme que, d'un coup de cartes, il gagna de son père et qui a fait honneur au marché, il la joue avec celui qu'elle aurait sans doute épousé, et la perd d'un autre coup de cartes. Mais elle, la ruine, la honte l'ont tuée, et les deux adversaires ne se disputent plus qu'un cadav 1 v. lire d'un conte d'iloll'mann . ce lilm a été modernisé, placé dans un décor de vie quotidienne 1 . -tait une erreur: en un tel sujet, le calig.u isine était de mise, ['elle quelle, l'.it mosphci c n'est ni créée, ni même eaqnlss masques s'adaptent mal aux BOBO* kings ; la recherche des \M sors dans des maisons modernes semble d< pla . si dommage, car le cinéaste a déployé du talent cl a montre à di verseareprlsee.de jolies vues, peut être encore un peu cartes postales; niais il ne faut pas trop SXlgSr du tempérament Italien, que séduira toujours le /><•/ eanto, la mise sn n a leur, aux dépens du mouvement gé ncal.de l'effet détaché Toujours <!<■ 1 .«ikI.i. . Fauntleroy non elles en matière de doubll il l.uit av OUer que celui |Ot u,\u