Cinéa (1922)

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cinéa lace Reid n'a rien de sensationnel, Binon l'amusement de voir l'artiste se décochera lui-même un vigoureux coup de point;. L'histoire — un homme évincé de «a maison, de sa fortune, et même, croit-il un moment, de l'amour de sa fiancée, par un aventurier — est menée sans souci aucun des vraisemblances. Elle comporte un nombre excessif de sous titres ; par exemple on juge utile de nous avertir, en toutes lettres, après nous avoir montré sur l'écran un honnête homme et une fripouille qui se ressemblent comme deux petits pois, que « cette ressemblance extraordinaire va être la source de nombreux quiproquos ! » on s'y attendait... D'ailleurs, Wallace Reid a beau, dans ce film, descendre de Danton, il y accomplit moins d'exploits que partout ailleurs ; et si son chien ne s'en mêlait pas, il resterait quinaud. La photographie a la perfection banale dont les américains eux-mêmes commencent à se lasser ; Margaret Loomis est agréable à voir dans un rôle tout en sous-titres. Lionel Landry. Tempêtes. Les événements intimes surgissent là comme des tempêtes que n'auraient prévues les météorologistes. Il y a l'Homme, la Femme, l'Aventurier. La Femme vient d'être abandonnée avec son petit garçon par l'amant et père : l'Aventurier. Elle arrive comme chaque soir, au théâtre. Elle s'évanouit en scène. Le médecin de service est absent. Le régisseur fait appel aux médecins spectateurs. TOM MIX que nous reverrons bientôt dans Le Sifflent tragique. L'homme se présente : c'est un avocat (qui a fait quelques études de médecine). La Censure a demandé que ce ne fût pas un juge d'instruction. Quelques ordres à un policier en deviennent invraisemblables. mais cela est de peu d'importance. La Femme dit que le père du petit est mort. Elle épouse l'Homme. Bonheur. L'amant réapparaît. Avec une fausse lettre d'introduction, il va chez l'Homme, parle à la Femme à qui il veut reprendre l'enfant. C'est que l'Aventurier serait déshérité (sans doute dans la mesure du possible légal) par son père, très malade, si l'enfant n'est pas amené auprès du moribond. L'Aventurier enlève 1 enfant. L'Homme apprend la vérité après avoir douté de la Femme, puis, après difficultés, reprend le petit que l'Aventurier a enfermé avec lui. On voit que ce scénario pouvait être traité à la manière ordinaire. M. Boudrioz a réalisé un film original et, quand il parvient à imposer son œuvre, c'est toujours en s'abstenant d'enflure. Il persuade parla brièveté, celle de ses images mouvantes et celle de son texte. Quand il fait alterner des scènes qui se passent à divers endroits, puis les mêmes scènes avec la vision cil matographique d'un parc paisible ou de la mer impétueuse, il n'insiste pas et nous n'en comprenons que mieux. Ses interprètes le traduisent excellemment. Le regard de M.Mosjoukine, sa démarche, son impatience se peignent en un quart de seconde. Combien d'acteurs, par exemple, eussent prolongé la scène où il retire son alliance, puis la remet parce qu'il a jeté les yeux sur un Christ T Mme Lissenko, M. Ch. Vanel, le petit de Baer ont été ses très dignes partenaires. M. Boudrioz a stylisé ses décors avec un goût personnel. La vision d'une fenêtre dans le noir, par exemple, est d'un vigoureux impressionnisme (je ne parle pas peinture). • Uu fameux lascar. Aimez-vous William Russel, son allure franche, sa vivacité? Alors voilà un fdm qui vous plaira. Et puis, il 8 y mêle un macabre comique qui plairait à M. Yves Mirande. Jack, le héros d'aventure, est voyageur en berceaux et cercueils. 11 ment pour le plaisir plu8 que par intérêt. Ses