Cinéa (1922)

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cinéa allemande, et qui. rappellerait Les Qmatre Diables, si Pon avait su Faire naître toute la sympathie humaine donl ce dernier Hlm était plein. • Une Hère. i Marcadet-Ctnima-Palace.) Pour un homme du métier, que les moyens employée Intéressent plus que le résultat obtenu. 11 y a toujours une joie A voir Pauline Frederick aller, venir, jouer, exprimer... Main L'homme du métier lui-même, et sûrement le public finiront par se demander • « Exprimer... quoi ? Donner un aspect de vie réelle extérieure à un personnage qui n'existe pas, qui n'a ni logique, ni vie intérieure !» L'impression est celle qu'on aurait en entendanl quelque actrice à la voix prenante, moduler d'un accent pénétrant la liste des saints du calendrier ou telle suite de syllabes sans signification... » Une Mère est un fâcheux mélodrame où figurent une série de personnages conventionnels du genre : la femme blonde et perverse, dépeignée et alcoolique, qui trompe «on mari et abandonne sa fillette — la mère dont on a enlevé 1 enfant infirme, à qui 1 <>n a l'ait croire qu'il était mort la fillette maltraitée par sa mère qui aime mieux « rester avec la dame » le prisonnier libéré (naturellement le personnage sympathique) qui va, rassurez-vous, en perdanl Pauline Frederick mauvaise mère (rôle n 1) retrouver Pauline Frederick bonne mère frôle n' 2) — le banquier pour qui seules impor tent l'acquisition et la transmission de sa fortune, et qui dit à sa femme, lors de leur première réception (O joie inexprimable des sous titres !) : N oubliez pas de vous conformer aux usages du monde... »... Nous ave/, déjà vu tout cela, n'est-ce pas, et ce n est pis pour le revoir que vous irez au cinéma ' Si c'est pour revoir Pauline Frederick, vous ne serez pas déçu : mais vous regretterez certainement que cette remarquable artiste ne soit pas mise en état d exprimer des sentiments dont la vérité et la profondeur correspondent à son talent. Lionel Landry. Pauline FREDERICK dans Une Mer, La Majesté Douglas. (Marivaux, Cotisée, Harbès-Palace, Lyon-Palace, Leconrbe.) Dans [.'Américain, des types fort amusants se voyaient vaincus, pour un pronunciamento d'opérette, par Douglas Fairbanks qui, cette fois, joue un rôle important, avec sa vivacité coutumière, dans une révolution d'apparence quasi sérieuse. Les personnages, sauf le principal, sont presque graves et semblent convaincus, du moins dans la seconde partie du film. Aussi, la pièce boite-t-elle de temps a autre. Le fameux Fairbanks, lui, reste un merveilleux acrobate, «'il n'a pas, comme dans Le Signe de Y.orro et La Poule mouillée, l'occasion de prouver son notable talent de comédien, il amuse par sa prestesse, il plaît par son sourire, il enthousiasme certains par son intrépidité qui punit les coupables. Au début, l'ensemble est homogène. Quand on veut définir Douglas, chercheur de sensations, on le fait étonnant sauveteur dans un incendie, puis, à cause de la tranquillité subite de la ville, contraint a l'inaction; les pompiers qui engraissent, jouent au croquet; les policemen se prélassent sur des chaises en plein air, etc. Dans la suite, quelques trouvailles font beaucoup rire. L'une d'elles consiste dans la rencontre soudaine du héros et d'une jeune fille au haut d'un mur; lui, a des raisons pour entrer; elle, voulait connaître celui qui venait de chanter une sérénade; elle lui dit : « Vous avez une jolie voix, continuez. » Embarrassé, il ne sait que répondre, car le musicien était un ambulant : c'est presque une déviation prosaïque de la scène du balcon, dans Cyrano. La mise en scène comporte des mouvements de foule, les attitudes du peuple produisent un effet de vraisemblance. Voilà donc un spectacle parfois divertissant dont l'entrain ne prétend qu'à ce résultat, mais il nous faut encore déplorer l'incorrection fréquente des soustitres. • Une idylle dans la tourmente. (Marivaux.) Le prince Michaïl, marié à une femme qui le trompe avec Serge, finit par comprendre l'exquise Mary Warren, étoile de l'Opéra, convoitée par Serge. Guerre, révolution, rivalités personnelles, héroïsmes et lâchetés, individuels et collectifs. Des précisions théâtrales et souvent grotesques (quelle différence avec Xat