Cinéa (1922)

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cinéa , ..^nat final et amoureux sympathiques du sang el de la boue. Artifices continuels dans la mise en scène, i n texte abondant et souvent inutile : on annonce un personnage • naveel déguenillé >• ; nous sommes capables de remarquer nous-mêmes cette tenue. Géraldine Farrar, très belle artiste, joue avee un naturel remarquable et, seule, réussit parfois à taire oublier la faiblesse du tiltn. En chanteuse, sur la scène de l'Opéra de Pétrograd elle fait admirer sa plastique. Ce film mesure un peu plus d'une verste. • La Petite marchande de fleurs de Piccadilly. [Démolira, Barbes-Palace, RoyalWagram. Métropole, /.<• Capitole.) On dirait d'un titre pour mélodrame à la Bouchard; ou à l'Anicet Bourgeois. Détrompez-vous, voila un film qu'il tant voir et peut être revoir. Il nous a paru un peu long parce que auparavant, on nous en avait présenté un assez ennuyeux et qu'entre les deux, on ne nous avait pas laissé le temps de reprendre haleine, mais rien n'y est à supprimer el les Anglais ne nous ont pas habitues A des comédies de eette valeur. Les cinq minutes finales ressemblent à beaucoup de dénouements, mais, pendant plus d'une heure un quart. nous assistons au développement très tiu d'une Intrigue simple pleine d'une magnifique sincérité où il y a du sensible, de l'humoristique et du l. llcal « Etude de mœurs de la vie london enne ». nous dit-on. Ehl oui, c'est . I ne famille de Whitechapcl, eom sée d'un père alcoolique, book iker paresseux; d'une fille assez. posée aux légères amours, d'une re, bouquetière de la rue, c'est v. honnête et courtisée par le po man Charles Lee, lequel a pour d un voyou fieffé. Autour de cette oriette, des trait» satiriques d'une lité supérieure, des observations >pantes sur le dimanche anglais, l'amour propre spécial de cer îs milieux, des descriptions de isirs pour pauvres, etc., et. ponc Windham STANDING et Aima TELL dans L< Triomphe du Rail. tuant le film, une interprétation parfaite dans son ensemble. Miss Betty Balfour a peut-être une réputation de comédienne en Angleterre, je n'en sais rien, toutefois, il faut reconnaître son naturel et l'opportune variété de ses attitudes. On sent que le rê>le n'a pas été taillé pour elle, mais qu'elle s'est adaptée en femme sensible, en artiste intelligente à son rôle nuancé. Ses partenaires méritent les mêmes éloges et je regrette de ne pas savoir leurs noms; le personnage de la mère du pollceman est, entre autre, tenu excellemment. Le Triomphe du rail. (Cotisée, Barbes-Palace, St-Marcel, Féerique.) Le Train sans yeux, de M. Louis Delluc, sera-t-il film? Nous verrons! la Roue, de M. Abel Gance. Voici lejj Triomphe du rail. Le lyrisme in1] tense du train qui marche, le labeurs des hommes dans la construction,! voilà qui nous plaît. Des peintures! de Maximilien Luce, des desseins del Steinlen, des œuvres de Constantin! Meunier ont célébré de telles mani-l festations. Au cinéma comme dans une gare,! comme sur la voie ferrée, en route,! le rail est beau. Verhaeren l'a magni-l fiquement chanté, M. Franc-Nohainl en a parlé avec esprit, M. Pierre! Hamp a le premier, donné l'appella-J tion adoptée partout maintenant, aul chemin de fer en général qu'il al étudié avec tant de perspicacité dans! le Rail. Nous l'avons entrevue, cette force! du rail, dans le nouveau film améri-J cain, mais le fécond labeur qui fait! pressentir la voie y est petitement! évoqué. Nous voyons aussi les fontes! de neige et les glaces entraînées par! les fleuves réveillés au printemps.! Mais il y a le scénario, assez en-j nuyeux et tiré d'un roman qui ne! l'est peut-être pas. Nous nous inté-j ressons peu à la lutte d'industriels! concurrents et certaine aventure! sentimentale que l'on nous conte! semble froide comme la neige qui! l'encadre. Lucifn Wahl. Betty CARPENTER et Reginald DENNY dans Le Triomphe du Rail.