Cinéa (1922)

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cinea et la résignation, plus tard, le mariage dos deux jeune» paysans. M. Guy du Fresnay en transportant l'histoire ailleurs qu'en Beauce — ce qui n'a guère d'importance — a modifié l'intrigue aussi en paraissant vouloir l'adapter au goût du public. Il a introduit là un couple classique dont le mari est cocu, il a vieilli Margot et surtout Pierre. Il a néanmoins enveloppé de grâce surannée, plusieurs scènes de son film dont les images sont certainement charmantes, mais sans imprévu. Mlle Gina Païenne est très jolie, Miss Caroly Brown aussi, on dirait des Greuze. M. Genica Missirio est plutôt un Détaille. Mme Jalabert, MM. Murray Goodwyn, Montel, Fincly, de Savoye complètent le très agréable ensemble. Les Trois Lumières. (Ma clclci ne-Ci néma.) Parce qu'une femme a tout à coup vu disparaître son fiancé, elle a pénétré sur le terrain d'un personnage énigmatique qui surveille une multitude de cierges allumés figurant chacun une vie humaine. Elle rendra le cher amant à l'amante si la malheureuse, au cours de ses trois vies successives et prochaines, peut vaincre le personnage funèbre. La jeune fille sera Vénitienne, Arabe et Chinoise, luttera pour vaincre le cruel destin et pourtant ne saura pas, même devant une propice occasion, réussir. Sur ce thème un peu fantastique et macabre, Fritz Lang a brodé des scènes de haut goût. Souvent. nous avons pu évoquer d'autres films, en voyanl par exemple les oppositions de noir et blanc, de petitesse et d'immensité, les escaliers interminables aussi, mais jamais une faute n'entache l'ensemble et plusieurs fois nous avons été pris par de la beauté d'où le factice était absent. Ainsi quand l'homme de la Mort soulevait dans ses mains une flamme représentant un bébé arraché à la vie terrestre, et surtout à la fin lorsque le corps astral de chacun des amants se détache pour que les deux enveloppes aillent dans l'iniini, à jamais Inséparables. Que si nous examinions le problème delà sincérité, nous pourrions disséquer plusieurs scènes avec scepticisme. Il n'en est pas moins exact que /.es rrois Lumières émergenl de la masse îles films. Si nous étions distributeurs d esprit, nous ajouterions qu'elles ne sont pas près de s'éteindre, ^T ^Lf <zf m. fi A j LILY DAGOVER el dans / 1 i Tt WALTER |ANSS1 \ wi Lumières. que des directeurs lui devront une fière chandelle et qu'il y a « mèche » de réussir grâce à elles, mais nous trouvons idiot ce genre de plaisanterie et nous nous abstenons. • L'Empire du Diamant. (Marcadet, Mozart, Maillot. M. Léonce Perret, comme pour Le Démon de la Haine, tiré d'un roman de M. Louis l.étang, a utilisé un scénario de M. Valentin Mandelstamm d,' la façon la plus habile, puisqu'il a condensé mu histoire ciné-romanesque de façon à la faire défiler en une heure el quart. Enlèvement d'un homme qui a inventé le diamant taux. pendaison d'un autre qui est un sale t\ pe. administration de soporifique à travers un mur. etc.. tout cela, plus L'amour triomphateur et des pion geurs dangereux, se passe en dlv« i ses contrées. L'attention demeure grâce à la \ i\ aclté du film. Et la plupart des lignes que j'ai écrites à propos du DéntOn de fa Haine pourraient I ne reproduites iei a\ ee opport u n 1 1 é. \insi : „ On voit que i len, dam le sujet du drame, n'apparaît comme absolu m.-nt Inédit. L'originalité réside donc dans un resserrement des ments. Malgré la tentative de i onc< n tration, on a'a projt i tion d'une œuvre considérable, mais il est juste de reconnaître un effort inédit « Si l'esprit Inventif ai ait pu seconder le goût et la volonté du metteur en scène, nous aurions peut-être admiré pleinement le film, car la traduction franche, directe, d'un événement vaut toujours mieux que des Rotures en dgsags qui correspon dent asseï exactement au tirage à la Ligne en littéral I • L'Homme qui fut pendu (Maillot, Palace Grenelle, Gobelinm.) i ne jeune tille a pour tuteur do magistrat qui fut son fiancé, mai* elle promet Le mariage a un banquier dont Le pi éd< cesseui aét< as* dit la chronique, par un homme qui \ leni d'être pendu pour i ette raison oupabh ètall le aou^ eau banqulei . le pendu, dont le corps rendu à sa » eui e, a reei Ce mélodrame, que du texte et des détails allongent an peu trop \ ,iii p. rmettre uns oom4 die (notas llque. I>eux OU H "i app.n nions du pseudo-pi luin lalsseni supp i miih abus pourtant, d'aï u restations m\ ■ mais «i j • -m ralli cherches de lumli r»