Cinéa (1922)

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DERRIÈRE L'ÉCRAN FRANCE A? Michel Maurice Lêvy, alias Betove, a été engagé par Henri Diamant-Berger pour tenir le rôle de Scarron dans \iiujt ans après. Contrairement aux informations qui ont parues dans différents journaux. M. Ilugon qui est le seul propriétaire des droits cinématographiques de Notre-Dame d'amour, le célèbre roman de Jean Aieard, nous informe qu'il va partir le 1er juillet, tourner ce film en Camargue, et qu'il a engagé pour cela : M. Charles de Rochefort dans le rôle de Pastoral; M. Jean Toulout, dans le rôle de Martegas ; Mlle Claude Mérelle, dans le rôle de Roseline, et la ravissante Elmire Vautier, dans le rôle de Zanette . Cette distribution est identique à colle de Roi de Camargue et nous félicitons M. Ilugon de nous montrer à nouveau ces brillants interprètes. • M.Edmond Auger, administrateur de la Fox-Film, vient de rentrer de New-York d'où il rapporte quelques films intéressants : Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux, Les exploits de Diabolo, Maman! et Une Martyre, ces deux films avec Mary Carr, et le dernier ciné-roman de Miss Pearl White. Raquel Meller, la chanteuse de genre la plus populaire en Espagne, vient d'arriver à Paris pour tourner un nouveau film d'Henry Roussell dont l'action se passe au xvie siècle à l'époque de la domination espagnole en Belgique. Les extérieurs seront tournés à Bruxelles, les intérieurs à Epinay. Pour les autres rôles on met en avant les noms de MM. Marcel Vibert, Roanne, Albert Bras et Mar Le cinéma n'est-il, dans la classe, qu'un appareil de démonstration, qui vient s'ajouter aux autres, ou bien peut-il constituer un système d'éducation, une véritable méthode d'enseignement ? A cette question a donné pour la première fois une réponse précise l'exposition de dessins d'élèves, organisée, par M. Adrien Bruneau, Inspecteur de l'Enseignement technique et artistique de la Ville de Paris, dans une salle de l'École Municipale de la rue Madame, où il poursuit depuis trois ans, avec une admirable volonté la régénération de l'enseignement du dessin et des arts qui s'y rattachent. Cette exposition qui nous a permis de mesurer les progrès extraordinairement rapides des élèves, démontre de la façon la plus parfaite la puissance du cinéma à créer, à volonté, de l'émotion, à développer le sens de l'observation, à cultiver la mémoire pittoresque, à exalter ble mieux dans l'étude d'aprè DOUGLAS MAC LEAN et DORIS MAY dans le Détective improvise. 1 imagination, toutes qualités indispensables à la formation de l'artiste. Alors qu'avec la formule morte du modèle moulé, peint, ou même « vivant » de l'atelier, l'élève mettait des années à apprendre à fixer une expression dans un croquis, et a composer le cinéma, en permettant d'attaquer tout de suite, le mouvement et la vie, en apportant dans la classe une quantité inépuisable de modèles vrais toujours vus dans leur cadre, en rendant possible la répétition indéfinie et à la vitesse que l'on veut des mouvements les plus fugitifs, — entraine l'élève à une gymnastique mentale précise, possi C'est le renversement de toutes les méthodes et de toutes les routines pédagogiques. Le cinéma, chaque I jour, élargit son domaine, affirme son rôle. Contre les préjugés, les dédains ou l'ironie, il vient de remporter, grâce à la loi agissante de M. Adrien Bruneau une nouvelle et définitive victoire. Cet enseignement d'ailleurs ne supprime pas les autres, il les complète en les précédant : avant de préparer la main, il éduque l'œil et, que l'élève devienne simple artisan ou industriel, ou qu'il poursuive ses études artistiques, on peut affirmer que toute la vie il gardera trace de l'empreinte salutaire qu'il aura reçue en ouvrant les yeux sur la nature. • Des chiffres. Au moment où le congrès de Strasbourg vient de donner à la question des taxes qui écrasent le cinéma un regain d'actualité, il n'est pas inintéressant de publier les chiffres relatifs à l'exploitation de V Atlantide dans un grand cinéma des boulevards pendant les cinq premiers mois de la présentation de ce grand film en exclusivité. D'octobre à février, la recette fut de 1.365.229 francs. Or, il a été payé : Droit des pauvres. Fr. 104.579 55 Taxe d'Etat 219.254 65 Editeur du film 364.612 05 3.446 25 soit 50 °/0 de la recette, qui ont été décaissés aussitôt encaissés. Ajoutons quelques autres chiffres correspondant à la même période d'exploitation : orchestre, 100.000 francs ; Société des auteurs et éditeurs de musique, 20.000 francs; publicité, 35.000 francs; loyer, impôts, 112.000 francs. Bref, ces cinq mois d'exploitation de l'Atlandide ont laissé un solde bénéficiaire de 324.452 francs pour le capital et l'amortissement. • L'ascension d'Hannele Mattern, d'après le drame de Gerhardt Haupt