Cinéa (1922)

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10 maison Butcher. Ci? film est le premier d'une série éditée par la British National Films. documentaire de t> rouleaux, qui l'ut prise par l'explorateur danois Ramussen dans le Groenland. cinéa United Artists. Cette organisation fait décidément le trust des grandes marques. A. -F. Rose. 1. es opérateurs de la Gaumont Ltd ont tourné récemment sur les quais de la Tamise, devant la statue du Sphinx, des danses égyptiennes de Ruth Saint-Denis et Ted Shawn. Pour avoir la couleur locale, dit on... Ces deux excellents artistes termineront la semaine prochaine leur engagement d'un mois au Coliséum, où leurs « Denishawn dances » furent une autre révélation à ce théâtre. Ils partiront ensuite à New-York, puis à Paris, où ils seront au début de l'hiver, où l'exotisme raffiné de leurs créations leur vaudra sans doute de nouvelles conquêtes. • La venue prochaine en Angleterre de William Fox, qui sera suivi à quelques jours d'intervalle, de Harry Millarde, un de ses principaux producers, donne lieu à de nombreux commentaires de la presse corporative anglaise. A l'instar de M. Maurice Tourneur, Harry Millarde tournera dans ce pays, avec des artistes anglais connus, une adaptation d'un des livres les plus répandus de C. Hutchinson If Winter Cornes. Il est dit que si ce film obtient tout le succès qu'on escompte déjà, la maison Fox prendrait aussitôt ses dispositions pour travailler en Angleterre de façon permanente. Je me suis laissé dire, d'ailleurs, il y a quelques mois, que les plans pour cela seraient déjà établis, et seraient mis, de toute façon, à exécution dans le courant de 1 année prochaine. • La majeure partie du film que Victor Sjostrom va produire avec Matheson Lang comme vedette, sera prise sur mer. Un navire a été retenu pour la circonstance, et partira d'un port anglais fin juillet ou dans les premiers jours d'août. L'histoire est due à la plume d'un auteur Scandinave, Hjelmar Bergman. • MM. J. C. Wainright et F. W. Kilner, directeurs de deux importantes maisons de location anglaises, viennent d'arriver à New-York, dans le but de mettre les productions dont ils disposent sur le marché américain. M. J. C. Wainright possède, entre autres, les droits d'une bande G. B. Samuelson a acquis les droits d'adaptation cinématographique de The Feathful Heart (Le cœur fidèle), qui vient d'être représenté à Londres. A l'exception de Mary Odette et de Godfrey Tearle, qui seront remplacés par Owen Nares et Lilian Hall Davies, les autres rôles seront tenus par les créateurs de la pièce au théâtre. Fred Paul sera metteur en PAULETTE DUVAL qui. dans ses danses espagnoles de la Revue des Ambassadeurs, a prouvé un art. une vitalité, un charme étonnants. Le film Cocaïne, célèbre déjà avant sa présentation, a été interdit par le « Conseil Britannique de la censure » en Angleterre. • Voici une nouvelle qui va réjouir nombre de « fans » français. Le sympathique Max Linder, remis de l'accident qui lui était survenu à son studio, s'embarquera bientôt pour la France. Non pas uniquement pour un voyage d'agrément, si tant est qu'il pourra passer incognito étant si populaire. L'objet réel de sa venue, après qu'il aura assisté à la présentation publique de son film Soyez ma femme, sera la production d'une série de comédies pour le compte de IRLANDE Af Depuis que certaines grandes firmes étrangères, américaines pour la plupart, ont installé à Paris des représentants, nous n'attendons plus des années durant pour juger les derniers films. En Irlande où le mouvement cinégraphique est certes minime ou même inexistant vis-à-vis du nôtre, le public est très favorisé et admire avant nous-mêmes les récentes productions américaines. A Dublin passaient dernièrement des bandes comme Peacoh Alley, avec Maë Murray, The mariage of William Ashe, avec May Allison, The old nest, Ladij Godiva, Thunderclap, avec la protagoniste de Over the hill, qui eut là-bas un très grand succès; on annonce, et il doit passer actuellement, A day's pleasure avec Chaplin, et bien d'autres films dont j'ai oublié le nom. En revanche, on y programme Le Sac de Rome, de Guazzoni que nous vîmes l'année dernière, Pecks bad boy, déjà édité ici et, comme ici également, des rééditions des vieux films de Charlie sous d'autres titres — Dublin possède à lui seul quarante salles de cinéma, installées de façon parfaite et qui rivalisent avec nos meilleurs palaces. — Le public est assidu à tous les films et fait grand succès à la production américaine. Il est vrai qu'à part quelques films anglais — c'est la seule qu'il lui soit donnée de voir. — Pourtant on dit qu'un film français y ferait bientôt son apparition c'est J'accuse. A Belfast les événements qui s'y produisent n'empêchent point les cinémas d'y faire recette, à l'encontre des théâtres qui sont souvent fermés. (Ceci s'explique : une salle de cinéma est le plus souvent dans l'obscurité, ainsi les antagonistes ne peuvent s'y voir, le contraire au théâtre). Rien d'ailleurs ne parvient en Irlande des événements cinématographiques français, et ce pays où l'art moderne tient une grande place au point de vue théâtral est susceptible de faire le meilleur accueil aux producteurs qui sauront le comprendre... Quand il n'y aura plus de coups de fusil bien entendu. André L. Dave