Cinéa (1922)

cinea nous sentons qu'il ne reculerait pas devant un crime pour satisfaire sa curiosité malsaine. Il nous effraye plus que Genuine dont la cruauté n'est qu'instinctive. Ce qui entoure celle-ci concourt à faire d'elle une créature sauvage, rebelle à tout sauf à ses instincts. Qu'un entomologiste veuille étudier les mœurs d'un insecte, il s'attache à le situer dans son cadre habituel : pareillement Lord Meto a placé Genuine dans un paysage artificiel... De grandes plumes sont attachées aux épaules de la jeune femme et quand, cherchant à s'évader de sa prison dorée, elle se hisse sur un arbre à l'écorce zébrée, il semble qu'elle soit un grand oiseau d'Asie. A un autre moment elle fait songer à ces grandes fleurs vénéneuses qui ne sont belles que pour mieux attirer ceux à qui elles donneront la mort Avec ses cheveux crépus, ses narines dilatées, ses gestes félins, ses dents aiguës. Fern Andra est l'interprète idéale de cette fille étrange Baudelaire l'eût aimée. • Du Fiijaro : Il y a Chaplin et Chaplin. Au cours d'une vente publique, le commissaire-priseur annonce un tableau de Charles Chaplin. — Tiens ! s'écrie une élégante, Charlot fait donc de la peinture ? Quelques exclamations ironiques accueillent cette réllexion. La dame, visiblement vexée, se tourne vers sa voisine : — Je n'ai cependant rien dit de risible I Elle n'était pas tout à fait dans son tort, à la vérité ; elle avait le droit d'ignorer le portraitiste si célèbre sous le Second Empire, mais dont la gloire a été bien éclipsée par celle de Charlie Chaplin, dit Chariot. Et puis, les deux hommes ont un point de contact : leur commune origine anglaise. Car on sait que ce ne fut qu'à la lin de sa vie que le peintre favori de l'impératrice Ingénie se fit naturaliser français. • Ihtns L'Information, M. Lucien Wahl apprécie, ainsi qu'il nuit, certains projets d'entente dont la presse il /unir. l.e marasme de la cinématographie ne durera pas. Lue industrie qui a tant promis doit tenir, parce qu'un ait aussi vaste d'espoir ne peut pié tiner. Les causes du mal présent, nous les avons signalées et répétés. Sur l'initiative des directeurs du Film d'Art, des éditeurs se sont réunis. Us ont cherché des remèdes au mal. Ils ont discuté. Quelques uns de mes confrères et moi avons assisté à leur conversation. Noue en augurons du bien. H u'a pas éié question de Qatter de bas Instincts et dea goûts vulgaires On a compris, dans ce milieu, que la propreté est > écom pensés. Nous l'a\ .>ns toujoui s cru, >•' les bénéfices basés sur de mauvali moyens n'ont qu'un t.inps l.e 1 i 1 11* américain, sur lequel ..n daube, ne méi Ite pna • dignité, mais le mauvais film • origine, qui est nombreux. d< bumi. Mois des éditeurs de quatre nation oui résolu une entente 11 entreprendront, Indépendants, la mise à exé< uti.iu a .. n\ res ds valeur et sauront » l'ai i« a pouvoir les pis ce, i | ..... da tnglale, italien, allemand, » bacun il sus dlrigi > a i,i .,. louers de bons tdms qui seront préeentéa dana un grand nombre ds tailea français) a, anglaisée, Italien nés, allemandea Sachant l'Importance dea débou ohée, -.n pou i ■ mieux Irai alllet • « i .q été beureus d'entendre m \ui«. 1 1 déclai • ' q" >i i-'inii .. quantité* pour améllot • i -, lusl la i onflam i quand le pnbll effoi is Inti 11 1|