Cinéa (1922)

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cinéa Le « Lénine » dans les glaces de Sibérie. Sous ce nouveau nom, j'ai cru reconnaître un brise-glace d'avantguerre. Le film nous montre sa lutte contre la banquise. C'est un des plus beaux documentaires qu'on nous ait montrés depuis longtemps, à rapprocher de la chasse aux ours. La vue de l'étrave fendant les glaçons est admirable. Un scaphandrier plonge, et on prend soin de nous avertir qu'il fait moins 20 (ou 30 ou 40°) ; sur l'eau peutêtre, mais certainement pas sous l'eau, où il ne peut faire moins de 0°, et où l'on atteint assez vite une tem Le dernier exploit. () la convention de ces apaches pleins de bons sentiments, de cette jeune fille qui, non seulement refuse de porter plainte contre la « souris de magasin » qui a dérobé son sac, mais môme l'engage aussitôt comme demoiselle de compagnie! O la femme apache, déhanchée, grimaçante, dépeignée jouée par Gladys Brockwell, qui n'est pas Pauline Frederick, mais qui a tant envie de lui ressembler. Quelques bons détails par-ci, par-là, sauvent un peu la mise; mais ce n'est pas avec de telles œuvres que le film américain se défendra contre l'invasion étrangère. • Repentir. Un imposteur — mâle ou femelle — prend les sentiments de la personne dont elle usurpe l'identité, etc Le sujet a été traité cent fois; cette foisci il se recommande d'un début charmant — les deux faux plongeons de l'héroïne — et du physique particulièrement agréable d'Anna Querentia Nillson (ceux qui ont le privilège de connaître son second prénom ne résistent pas à la tentation de le donner in extenso). • Tentations. Un certain brillant superficiel d'exécution donne une vie apparente aux pièces de Pinero : réduite à son squelette, celle-ci apparaît bien médiocre, et en tous cas nullement photogénique. Pauline Frederick y est ni plus ni moins excellente que dans les dix autres films précédents où elle apparaissait — en série — mais elle n'arrive pas à rendre le rôle sympathique. Il y a de jolies vues — par exemple les deux jeunes employées derrière leur grillage, la séance photographique sur la terrasse de la pension, etc. Un rôle épisodique — si épisodique qu'on ne donne même pas l'interprète sur les programmes — nous permet de voir une jolie et intelligente qui n'a pas à l'écran la place qu'elle mérite, — Florence Deshon. • La filleule des Bûcherons. Bessie Love a vraiment un type physique parfaitement réussi, son visage enfantin, étonné, clair, ne s'oublie pas. Elle a, du premier coup trouvé dans Pour sauver sa rare le rôle qu'il fallait, et n'en a plus trouvé d'autre. Inutile d'insister sur ce film fadasse et sentimental dont elle constitue le principal charme. • Cupidon cow-boy. — (Palais des Fêtes). Formidable histoire qui n'exige pas moins de cent cinquante sous titres pour ne nous intéresser que très médiocrement à la laideur sympathique de Will Rogers. Il joue très bien, c'est entendu ; tant mieux pour ceux qui aiment voir jouer — à vide I II y a pourtant nombre de détails nerveux, photogéniques, amusants, — par exemple l'auto du docteur, qui tourne en rond toute seule ; et Will Rogers, outre son talent d'acteur, manie excellement le lariat. L'effet est d'ailleurs exactement le même que si la photo était truquée : on suppose qu'elle ne l'est point parce qu'on sait que Will Rogers a des prétentions sur le lasso : c'est un des points faibles du cinéma. Lionel Landry. • Le Vertige. — (Villiers-Cinéma). J'ai oublié les noms des personnages. Alors je vais en inventer. Que l'on me le pardonne. Ludoviquette (je répète que les noms sont de ma composition, il ne faut donc pas en rendre d'autres responsables) est demoiselle de magasin aux Galeries Rochambeau (ça, c'est le vrai nom, je m'en souviens) ; son patron M. Ildevert, l'envoie faire une cure à l'hôtel Bellevue (ça aussi, c'est le vrai nom). On la prend pour Miss Kellermann, l'étoile de natation et de cinéma (je me rappelle ce nom-là, bien entendu, puisqu'il est vrai), elle en profite pour faire de la réclame à M. Ildevert qui arrive et obtient des commandes en masse. Un jeune homme aime Ludoviquette. Ludoviquette? Mais non, voici que son nom me revient. Elle s'appelle Ward, mais j'ai oublié son prénom. Donc Miss Ward est à la fin confondue après s'être crue obligée de faire