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Cinéa chez Mabcl Normand
Le salon d'un Palace, place de la Concorde. La pointe de l'Obélisque regarde indiscrètement dans les appartements, on n'a pas l'air chez soi. Un peu plus loin, de L'autre côté du pont, la Chambre îles Députée a l'air d'une vieille dame qui l'ait sa sieste au bord de l'eau ; et entre ceci et cela des autos qui vont vit. e1 des gens qui marchent lentement, étonnée de sentir que le Soleil s'est reBSOU venu du mois de Juillet.
MÎ88 Normand est entre. • par le fond du salon la porte en était
entrouverte mise en scène bien
réglée. Elle est entrée très vite et
m'a dit ausHi vite en anglaia une
phrase si rapide que je n'ai pu lui
placer celle que J'avais studieusement répété en déjeûnant...
Vive, légère, après avoir jeté d'un geste précis un ordre à son sécrétait e qui s'empresse, elle s'assied, croise les |ambes et in. demande une clga rette malgré le rhume affreux qui la rend presque aphone...
Mabcl Normand es1 toute menue
un biscuit 'le saxe qui m. u. h. r. lit
on hésite à lui serrer la main, cral gnaut d'en briser la fragilité d. doigts... i Hc •' uns, robe .!-• en p. ,,, ,, ocaln, sur laquelle courent des reflets de soleil, un chapeau d'où s'évadeni des Ilots .h dentelles de même couleur... et les plus petlti pieds Mui soient dans les plus jolie
souliers de satin qu'on puisse rêver... Elle a aussi de grands yeux dont le regard malin se pose sur le vôtre comme un point d'interrogation au bout d'une aiguille:'.. Mais ce sont des cils surtout que je voulais parler, des cils de Mabel Normand, qui sont la plus belle arabesque que Dieu ait tracée un jour d'application... on di rait aussi des rideaux de soie \ i\ ante qu'elle abaisse et relève pour montrer ou dissimuler ses intentions...
Elle fume sans souci de la toux, qui, souvent incisive — coupe, les mots en deux... quand elle lu laisse ce soin aux éclats de rire...
— Comment j'ai commencé à tourner?... »
« J'étais pianiste à New-York... ça « ne rendait pas du tout... je songeai
« alors au dessin pour lequel j'avais .. de grandes aptitudes., le hasard « fit qu'un jour je dus cravonner^ pour « le Cinéma » ainsi je connus le stu
« dioGrifflth et le grand metteur en « scène lui-même qui me proposa un « bout de rôle dans le Blm qu'il lour
« nait .. Voua imagine/ ma joie D'est«ce pas?... Le lendemain à huit hein . > «je fus exacte... à dix heures je n '.i\ .us ■■ encore rien l'ait... à midi pas da> an
tage mai- vers quatre heures on ., commença à travailler pour termi
« ner à une heure du malin... »
.. De retour chei moi. ma mère, « affolée, ne voulut Jamais croire que .. c'étali ça h cinéma •• et m'interdit . .le recommencer a |amala
.. je serais sans doute reaU e là de i mes projets si |e n a\ aie, la semaine .. suivante, t > acontré M. Grifflth qui .. me lit .h grands reproches 1 1 me .. demanda de tout n. r à nouveau,
« ...je Suppliai ma m. i I
.. Voilà, vous connaisM ■ la .. un engagement chei Mack-Sennett .. ou je fus partenaire de ^ harlie dans .. ses premiers RI
— a propos, M'- qut ; vous .h vos >"ie >\ ec * haplln, <. t de lui-même '
Oh ' ( harllel i ovelj i ovelj I .. mais i . lais n. laid* . n'est .. dans ces films ' i asulte |e t. un nal
.. pour Goldw > n. et puis. .1 n..u\ ...
. p. un
Mai i> Sennett qui rait M
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., MoIIh t > et Sutanma \pi. •
|, M...:i . '. M... I Si .. 1111 contl at .i\ eC h I • ait. d
■ .pu éditeront dèsoi mais m< i i M.I.. i jette droit d< vaut
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