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LES FILMS D'AUJOURD'HUI
Torgus (Ciné-Opéra).
Torgus, film allemand, que présente Ciné-Opéra, s'élève bien au-dessus des précédents. Les recherches décoratives s'y affirment à chaque instant, mais toujours en fonction de l'anecdote et l'on doit reconnaître que le « trop » n'y sévit pas. Combien d'animateurs de tous pays mériteraient plus de compliments et gagneraient plus de succès s'ils mettaient un frein a leurs expansions kilométriques et à leurs insistances!
Sans nulle sécheresse, dans une harmonie continue et pourtant assez. variée, l'aventure se déroule, triste et naturelle. Le noir, le blanc, le gris s'accordent et se complètent. La douleur et l'espoir, le calme et la désolation, la naissance et la mort se font comprendre. Les maisons, les murs, les meubles, les costumes n'accusent aucune déformation, pourtant ce n'est pas le décor dit naturel, la photographie dont trop souvent la fidélité se traduit en mensonge puisque l'impression qui en résulte est faussée.
Dans un village du côté de la Forêt Noire, la ferme d'une vieille fille, égoïste, dure et capable de charités bruyantes. Son neveu, Jean, aime Anna, la servante. La fermière qui sait, envoie Jean à la ville, dans une école d'agriculture et Anna chez l'accoucheuse. Celle-ci vit avec son fils, Torgus, l'homme qui fait les cercueils. Tandis qu'Anna met au monde l'enfant de Jean, ce tout jeune père, sans volonté devant sa tante, est rappelé au village, où il est obligé d'épouser une riche demoiselle. La fermière a fait enlever l'enfant peu dant le sommeil d'Anna, qui s'affole a son réveil, puis devient pins malade, et meurt, tandis que Torgus veille sur elle, car sa mère l'accoucheuse, est allée se mêler à la noce.
A la ferme, on s'amuse, on saule, on danse. Dans une petite pièce, la nourrice en buvant, berce l'enfanl volé. Soudain retentit la sonnette. Chacun se demande qui vient là : le silence se fait. Alors entre targUS, avec, sur les épaules, un cercueil qu il dépose à tel le el que dr\ anl
tous, il ouvre : on voit le corps d'Anna, et Jean, atrocement frappé, tombe.
On n'a pas, comme dans trop de films, voulu l'émotion par 1 exposé de situations qui la commandent. Aucun moyen ambigu, la sincérité de Torgun est remarquable. Celle de ses interprètes aussi, parmi lesquels je regretle de ne pouvoir citer que le nom de Marija Leiko. fous jouent avec sobriété, simplement, sans apparente volonté d'effets. Lu art qui, à peu de distance, a pu nous permettre d'applaudir la Femme de nulle part et Torgus, nous console île tout ce qu'il inspire île médiocrités, d'inepties et de jolies machines en nu veuses.
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DAVID POWEI
Comme chien et chat.
Comment John Robert son, qui esl un bon metteur en scène, a-t-ll pu commettre une telle erreur, choisir ce sujel de pur ou d'impur \ au d.\ ille, lâcher sur l'écran les person nages conventionnels, Inexistants, que * lara Bernnger n introduits dans son scénai i" '
Le tout est |oué de façon grave i i n Iste par de bons acteurs complète ment dénuée de vU eomlca . Blllle Burke esl un p< u tri i« pour assumer la i.i. ne de rendi < atnusanl i ettelabo rieuse élucubration n j n ii> bons
détaile ph gi tiphlques, maie qui,
baignée dans l'ennui, ne poi lenl pae
La petite souris grise. (Louxor, Le Met repaie. LutetiaWagram i.
11 y a de jolies scènes dans un cabaret de nuit, où les danseurs sont éclairés par des pinceaux lumineux qui balaient la salle.
11 y a une jolie attitude de Louise Lovely
Plus, une histoire passablement ennuyeuse et nullement émouvante, entre quatre personnages (le mu lie
à moustaches lu kj mpathlque délaissée, le vampire artistique et l'amoureux timide, mais tenace, connus. archiconnus.
• Une Martyre.
11 est une méthode séduisante pour
l'aiie du film; c'est de rechercher un
cil tain nombre d'effets connus pour
« faire bien » et d'imaginer ensuite ■ le point faible de la méthode
— un lien qui justifie leur succession sur l'écran.
le résultai donne un peu l'impn •-sion de ces « bouts rimes » où 1 obligation de taire rimer « Rnmséfl •• .i\ i C .« corsets ». n est point sans gêner l'inspiration.
Ici les clous choisis étaient : le
jeu Immobile, Impressionnant d'une vieille femme paralysée, une course de chevaux, la dégringolade d'un
camion dans un torrent, un homme brutal qui roue de coups sa bellefille pour l'obliger à servir d 'appel à son tripot. Pelles «Ont les quatre
rimes proposées, el il faut admirer
suis irop cherchera comprendre
— le scénariste qui a résolu le pro
blême. Le jeudi' M.uv Cair est sobre,
puissant, dramatique; la course est u >' s bien monti e et les sp< ctal passionnent pour l'arrh ée de //.i>w / ./ par une coin le tête, naturellement ; la courte i> i< -c poi te beaucoup t ett«
année lOUl connue s'ils l'avalent
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re ni inonde une eau convenablement furieuse el écumunte; enfin, la jeune artiste qui |oue le i oie de Bettj a l'air |oll, bêlant et douloureux qulcon vient
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