Cinéa (1922)

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cinéa lans La Petite Souris Grise maximum de perfection technique de ce que l'on appellera un jour la seconde époque du film — époque où le nom de George Fitzmaurice ressortira à côté de celui de Maurice Tourneur. Il y a un sens exquis de la lumière, et les évocations — sans doute californiennes — des mers du Sud, du Pacifique se brisant sur les grèves bordées de cocotiers sont de purs chefs-d'œuvre. Maë Murray apparaît beaucoup, toujours agréablement, et sous des costumes variés et souvent sommaires. Elle est plaisante à voir, interprète convenablement un rôle qui ne sort jamais d'une très ordinaire convention. David Powell porte au commencement une barbe de quinze jours — laquelle reste d'ailleurs indéfiniment de quinze jours pendant plusieurs mois — et l'on est agréablement reposé de sa petite moustache. Par la suite, il redevient homme du monde, il est même fait chevalier par le roi d'Angleterre (on a coupé, et c'est vraiment dommage, la cérémonie qui est, paraît-il, quelque chose de fort comique) et l'on rentre dans le connu. La Voix des Champs. (Lutctia, Max-Lindcr, Louxor, Aubert-Palace). Naguère, à propos de quelque statuette chrysocléphàntine dont on avait nommé le sculpteur, l'orfèvre, le fondeur, que sais-je encore, Emile Bergerat, insensible à tout ce que ce palmarès avait de démocratique, réclamait le nom de l'éléphant. Ce souvenir me revient en regardant le programme où il est annoncé que Jesse L. Lasky présente Ethel Clayton dans La Voix des Champs, d'après la nouvelle de Kate Jordan, scénario de Clara Geneviève Kennedy, mise en scène de Sam Wood, adaptation française d'Edmond Derviller... Et tout cela en vérité, pour aboutir à un film tellement pareil à plusieurs centaines d'autres que, si le genre prochain s'avère immédiatement, m'échappe la différence spécifique qui permettrait de la définir. Honnête, d'ailleurs, sur une donnée qui peut-être est ce qu'il y a de meilleur dans l'œuvre, interprété honorablement, mais sans surprise, par Ethel Clayton, et des sous-titres non agressifs.