Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinéa plète de la technique de l'écran; on peut trouver parfois qu'il en dit trop, qu'il n'en dit pas assez, mais jamais qu'il dit mal; impossible d'imaginer expression plastique plus nette, plus vivante, plus significative, des sentiments et des faits qu'il décrit. Et, une fois choisis, images et points de vue, l'opérateur, M. Gibory, a eu faire voir au mieux les objets de ce choix. Notons en passant que, écrivain et lettré, Louis Delluc a introduit dans son œuvre un minimum de sous-titres dont aucun ne vise à autre chose qu'à expliquer ce que ne peut dire l'image; les primaires qui nous assassinent de littératures intempestives comprendront-ils la leçon? La légère indécision que j'ai signalée dans le scénario a peut-être influé sur l'interprétation des personnages secondaires. M. Roger Karl est excellent, physique, jeu, expressions; mais on ne le voit guère et n'a pas grand' chose à exprimer. Mme Gine Avril exagère, à mon sentiment, le côté passif de la jeune femme; elle en fait trop un jouet charmant qui flotte, oscille, suivant la forte escorte de l'Inconnue. M. Michel Duran.M. André Daven, Mme Noémi Seize ne font que passer en nous montrant des silhouettes; ils ont fait preuve de goût, de justesse, donné à leurs personnages de la vie et du relief. Le rôle prépondérant est celui de l'Inconnue, rôle double, qui nous la montre vieille aujourd'hui, jeune autrefois, et qui serait écrasant pour toute autre que Mme Eve Francis. Elle l'a interprété avec ce sens de la vie intime, profonde, qu'elle a montré notamment à l'écran dans /•-'/ Dorado, au théâtre dans Natchalo; on sent qu'elle ne se contente pas île prononcer les mots, de faire les gestes indiqués par un auteur, qu'elle croit seulement tenir un personnage quand elle l'a recréé en elle, qu'elle s'y est identifiée, qu'elle en a l'ait le tour. On serait tenté de parler île virtuosité, mais la virtuosité constitue une fin en soi, étrangère à la vie ; ici, au contraire, tout est rapporté à la vie, tout sert à la faire naître. A cet égard, Mme Eve Francis est certainement parmi les trois ou quatre premières actrices de l'écran. Un beau film, en résumé et mieux : la certitude qu'on peul attendre d'un tel auteur, d'une telle interprète, à la suite d'une réalisation qui par elle-même est de premier ordre une suite d'œuvres belles, riches et vaJ riées. Frères ennemis. A diverses reprises j'ai indiqué combien le cinéma — même traité à l'américaine — gagne à se rapprocher des règles classiques (les modèles du genre sont peut-être Pour sauver me race et [/ne Aventure à New-York). Lu drame comme Frères Ennemis, où le metteur en scène, asservi au récit qu'il adapte, prend ses personnages au berceau, les promène à travers des intrigues successives qui n'ont que peu de rapport entre elles, prouve la même thèse a contrario. Ce qui est parfaitement pagnons de Grant et de Stonewall Jackson. L étoile féminine est Pauline Starke dont le rôle est plus banal, moins amusant et varié, que dam Veux blessés. • La Fille des Etudiants. (Gaamont'Palace J'ai apprécié dans ce film les vues d l'psal, les scènes de la vie des étudiants, et aussi le jeu vivant et sobre d'Vvan Hedquist. ]'ai moins aimé Renée Bjorling, jolie certes, mais un peu trop Happer — à l'américaine. Et CARD 11 ND HILDA BORGSTROM et RENEE BJORLING dans i heur aemi mem rabli lord, d'ép. a pat d'an; lion; est I isible pour un livre destiné a [U au COUM de dix ou vingt s réparties entre plusieurs nés ne l'est pas pour un lilm ■ déroule en une. lilm est tire Au ■ célèbre ro , de John I o\ junior, i a lui • il n'est pas mal i éussl, lion., •ment interprète pal Jack Plcfc ■«constitution! ui moins.il n'\ dans Les Conquérant», bioniques cal abines a i .-p. ti • fusil sur lequel t'appulfl *. Ii-"l •n celui qu'épaulaient les eom que amusi je n'ai point Au tout goule le Iin lei.qui est ennuyeux, peu vraisemblable et ne lUSCite ni intérêt, ni émottoi est chose rare chei les Suédois qui, lorsqu il i holataw nt filmer, ne les prennent généralement pas médit i 'auteur on l'adaptateui d< très jeune, < ai parlant d an ; nage qui étal! étudiant dix sept ans aupara\ ant et qui, pat doit en a\ ..u quaranti | Iliq. il le traite dC ., MUS pitié 1