Cinéa (1922)

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JfT M LES NAUFRAGÉS j* 2& ou La Femme du Malheur Un film violent, tout en force et en brutalité, avec des éclats de vie et de passion qui déroutent le sens commun ordinaire, un film qui irrite les nerfs plus qu'il n'émeut la sensibilité et qui atteint au tragique par l'excès même de son mouvement, tel est Les Xau frayés ou la Femme du malheur que Rosenvaig Univers Locution vient de nous présenter à lArtistic. Nul ne méconnaît ce que celte œuvre a de heurté, d'étrange et de pénible, mais la morale n'est pas en cause puisqu'au surplus la morale triomphe de toutes les turpitudes accumulées au cours de ce film extraordinaire. Et puis, c'est une conception mesquine, cause sans doute de bien des médiocrités, de faire du cinéma l'éducateur de la jeunesse. De même qu'au théâtre nous avons le genre « matinées classiques de l'Odéon », le genre «théâtre du boulevard», le genre « Grand Guignol », de même au cinéma il convient de constituer des genres autour desquels se spécialiseront peu à peu les grands établissements pour la meilleure commodité du public. Le film Les Naufrages, dans cette classification future, pourrait ressortir du genre « Grand Guignol ». Il en a la brutalité exaspérante et provocante, la nervosité épidermique, ce quelque chose de troublant et de maladif que supportent mal les sensibilités délicates ou peu entraînées à ce sport très spécial. Quelques incidents se sont produits â la présentation, de légères crises de nerfs cpii prouvent avec éloquence que le film donne exactement ce qu'il promet et qu'il atteint pleinement son but. Ce sera aux mères de famille â ne pas y mener leurs jeunes filles si elles sont d'une nervosité trop farouche, encore qu'elles pourraient y prendre quelques utiles h Vous. Esthétiquement, le film comporte des tableaux d'une vigueur remar quable... Le bouge est étonnant de relief, d'accent, j'allais dire de cou leur. Il s'ouvre sur une cour des miracles que ne désavouerait pas Dan mier. L'un et l'autre constituent d'étonnantes eaux-fortes animées d'un mouvement de folle hallucinant. La révolte â bord du paquebot est peut-être la page la plus puissante et la plus belle belle dans la violence — de tout le film. Une telle réalisation scénlque et photographique laisse le spectateur sur une impression d'angoisse pénible cpii se prolonge encore et se renforce d'autres L'interprétation ,>i parfaitement adéquate à l'œuvre, comme elle, brutaie, trépidante, démoniaque quelques jolis repos de douceur. Je crois sincèrement qu'un pareil film est f public ". car le publie aime les situations fortes et les grosses émotions Mais les spectateurs doi 1 ' èin bl mnsphérede « lolenc nerfs exact i béi On est en plein. demande grAce... Bsthétlquemenl je citerai encore i la , bnmbre basse du phare, &y ec ton sscal et photogéni » ti subtil du grand talon d'Irène Bl aussi quelques beau* ellchéi de l'ar tlate i lllan Rolland au profil préraphaéllque... vent être pré> .nus afin de leur è> liai une violente surprise, celle du mon* ■leur qui Irait nu Grand Guignol . i ..\ .nu allei a la c otnédle i > d Rosen^ slg ' nlvere i ... stlon .> i u le m. i ii. .1 mi i « t .1. f .iv slllei > la ci . atlon dee que nous u. . i b pi • -■ ntatton dee Voi Ini de i ue bautt catlve, • empu i