Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinea La Glorieuse Aventure. (Gaumont-Palace) . Un film en couleurs naturelles, en l'état actuel du cinéma, intéresse surtout par sa nouveauté, par l'utilisation d'un procédé. L'œuvre de Stuart Blaekton présente un intérêt par sa photographie en couleurs naturelles. Elle est le premier essai important du genre, elle donne des indications pour des films à venir, ses défauts mêmes permettront d'en éviter de pareils. Pour mieux jouer avec les teintes sans doute, on a conté sur l'écran une histoire qui se passe à une époque et dans un lieu où les gens portaient d'éclatants costumes, y dominent le bleu, lorange et toutes les nuances du rouge, y compris l'écarlate. Les plein-air en couleur sont rarement louables, beaucoup sont très laids. Au contraire, on comprend que l'utilisation du procédé pour les intérieurs peut toujours, si le metteur en scène est un artiste, produire de l'intéressant. Et cela ne signifie pas que l'on ne puisse nous présenter d'autres fois de beaux paysages ; il y faudra une application particulière. Les meilleurs tableaux de la (Uorieuse Aventure, quoique ou parce que les couleurs sont naturelles, ne paraissent pas naturels. Le maquillage des acteurs est souvent mauvais ; la encore des recherches sont à poursuivre. Ensuite, on croit assister à un mouvement sur des toiles de peintres, illusion que l'on pourra intelligemment procurer aux spectateurs, avec intention. Il est certain, d'autre part, que la peinture doit exercer une influence sur le film en couleurs et 1' « interpénétration » de plusieurs arts s'affirmera de plus en plus. e L'Ecuyère. (Omnia, Pathé-Palace, I.utctiaWagram). C'est au Bois que se passent les premières scènes du film que M. Léonce Perret a tiré du roman de M. Paul Bourget. Un vagabond semble chercher une victime, on le repousse quand il passe devant un pavillon, il voit quelqu'un jeter du pain aux cygnes du lac et se précipite aussitôt : il a faim. Puis, une jeune fille passe à cheval, il se lance sur elle, niais un cavalier survient à temps, l.a jeune fille, c'est Miss Campbell, fille d'un marchand de chevaux ; le cavalier, c est le jeune comte de Maligny. Comme il a été blessé dans sa Lutte avec le rôdeur, miss Campbell vient chaque jourprendre de sesnouvelles. Précisément, le comte veut redorer son blason, il demande la main de la jeune fille. Il n'est d'ailleurs capable d'aucun sentiment très vif et il renonce facilement à son projet quand sa mère lui interdit une mésalliance qui, selon elle, déshonorerait les Maligny. Et puis, mécontentée, elle mourrait, car elle a le cœur faible. Donc, rupture. fre moralement et physiquement. M. Léonce Perret a mis en scène L'Ecuijère avec le goût et l'habileté dont il a déjà fait preuve souvent. Il a, avec beaucoup d'adresse, mêlé son intrigue, dans la dernière partie, dans une chasse à courre, sport que personne ne m'empêchera d abhorrer de toutes mes forces. Ce n'est pas encore là le scénario parfait au point de vue cinématographique, il est du moins utilisé intel DORIS PAWN (en haut) el SI SM E HAYAKAWA dans jusqu'à i D'autre part, il y a le père Campbell et son neveu Jack Corbin. Celui ci, informé par celui-là. revient (oui e\prés de Londres à cause île la Ban té ou de L'humeur de miss Campbell qui est la victime de machinations conduites par des Femmes. Celle qu'épouse Maligny, une autre encore, la Barlenta, sont cause de ses souffran ces. Bile se résout à se jeter é L'eau. pour ta sauver. Lis s'épouseront, tandis Maligny, négligé par sa femme Ligemment el L'interprétation du film mérite des louanges dans son ensemble et ses détails. Miss Chuiys Jennings ne se contente pas de montrer un visage sympathique, elle joue sobre et |uste m \ibert May er, dans le rôle bref du vagabond, fait regretter qu'on ne Le voie pas plus Longtemps. mm Henrj Hourj . Angelo, Maupaln : Mmes Marc] a Caprl, V. Petit, J. l'a lui-. Devigne complètent dignement l ensemble. I \Y\