Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinéa PATHÉ L'Absolution (27 octobre). Un peu de longueur au début, une situation prenante ensuite, une mise en scène très juste, une interprétation remarquable avec Geneviève Félix, Maupain et Marion Darcy. Oui, remarquable. — Être ou ne pas être (3novembre). Mélodrame dû à M. René Leprince, intelligemment mis en scène et développé, quelques invraisemblances, une intrigue soutenue quand même, de belles images et une interprétation excellente de MM. Léon Mathot, Rieffler, Maurice, Cohen, Mme Renée Sylvaire.la petite Régine Dumien. — La chasse au Renard. Harold Lloyd est amusant dans cette tartarinade. ERKA Le vieux Nid. Drame, ou plutôt scènes de la vie domestique, familière, d'un tragique qui devrait être contenu, et dont la prétention débordante des sous-titres gâte l'effet. — Le second mariage de Lucette. Comédie assez amusante, déjà présentée, et que l'on représente de nouveau après avoir supprimé quelques-unes des scènes les plus drôles, mais par contre maintenu, — si l'on n'en a pas rajouté, — tous les soustitres. L. W. GRANDES PRODUCTIONS CINÉMATOGRAPHIQUES Othello. Film allemand qui ressemble a un film suédois quand il est bon, à un film italien quand il est mauvais. Interprétation extraordinaire de Werner Kraus, puissante d'Emile Jannings. Se passe soi-disant I Venise el à Chypre, mais sans doute par temps couvert, car tout y est gris, triste, terne... — L'Ouragan sur la Montagne. Un mystère. Hui est l'assassin? Qui le bandif recherché? Qui le voleur? l.e drame Je M. Julien Duvivier intrigue le spectateur Kclairage un peu timide. GEORGES PETIT La Femme du Pharaon, l.a -'onception est périmée, l'exécution ïxcellente, l'interprétation bonne ; 'ensemble représente ce qu'un metteur en scène qui connaît parfaitement son métier peut réaliser avec .me main-d'œuvre abondante et peu Hkteuse. COSMOORAPH Torgus. Nous avons déjà parlé le ce film qui. après avoir été pré tenté en exclusivité, va affronter le jrand public L. L. Souvenirs de Photogénies Inouï T J'ai été pris en traître par ce gros plan de chouette qui, soudain animé, d'un seul choc, m'a regardé de ses affreux yeux glauques : mutilation. J'ai cru qu'elle m'insultait ! • Dans Fièvre il y a une rose d'argent poussée on ne sait trop comment dans la vinasse, les bières réelles, la fumée d'un bar usé. La main craintive et désespérante qui se tend vers elle, main naïve et pure, cause une forte émotion. Dans cette attirance vers la beauté heureuse, le D0R01 in DAI ["ON L'interprète de flétrie, A' Allah est Juste, et dont nous attendons toute une -.une d'intéressants succès. symbole s'impose : on <f peur que la main ne L'atteigne pas, et, Inconsciemment, le spectateur, lui aussi. tend le cou. • Le fi l m a été lourd, Insipide comme un plat à l'huile chaude que l'on n'a pas digéré : mais, vers la tin, alors que le malheureux spectateur s'apprête à boire, avilie, le rouge soulageant de : Sortie, un bébé secoue L'écran de son hochet et laisse un frais goût de citronnade. • L'écran annonçait : Elle est morte... — Pourquoi ? PuisqU après il \ .1 eu, au fond de la chambre Lugubre, la llamme pâle d'une chandelle qui, silencieuse, s'est éteint. ■. Le fameux baiser final, plein de fougue, m'indiffère. Je lui préfère ce geste exquis où la fiancée, prête a se donner, pleine de sa sensibilité, met sa main sur ses lèvres. Klle e«qaieee, promet le baiser. C'est mieux. • Après l'échauffourée, le poignet du héros dégouttait de sang ; les gouttelettes glissaient sur la toile, sans tacher, et tombaient dans les coulisses. Une noble dame s'est voilée la face. • ...La souris blanchi' sur le tapis. 11 y a eu des sous-titres à n'en plus finir ; de grands gestes esquissés par de grands hommes tout pleins d'euxmêmes, mais la souris... point minuscule qui fait parler,... je me la rappelle encore. • Le scaphandre qui marche parmi les éponges, oppressé par le liquide que l'on ne voit pas, nous rend mal à l'aise ; cette démarche plombée est pénible à suivre, et l'on est tout étonné de savoir cet appareil habité. • Chariot, quand il «est violoniste», réalise là une de ses meilleures c.vpressions. Lorsque l'on voit, torturés, traînant la misère, s'avancer, seuls, ses pieds chaussés trop vaste, un malaise se propage che/ le spectateur, communicatif. • Le chemin de 1er qui, de cette vallée pittoresque et dangereuse, arrive Infailliblement sur l'œil et j pénètre comme le doigt dans un gant, se reptllise à ce point et nous oblige à voir les \ovagcurs. • ( >• retour du b;>l n'a eu. pour lui, que la banalité des smokings. et la fadeur des toilettes féminine-, datant un peu Cependant, dans un coin Chiffonné qui sentait le eliain pagne, parmi les coussins l.iti gués : un soulier de femme oublie Quelle grâce il a\ a\i conservé, quel parfum intime s en dégageait, pour non-, et quell regrets pour l 'amant !