Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinéa Jaque Catei ROSE-FRANCE DOCTRINE C'est dan» un espace étroit plein de désordre, que le cinématographe a commencé d'évoluer. Peu à peu Hon champ d'action s'est accru. Il est maintenant considérable. Mai» il semble que le désarroi théorique du début s'y soit amplifié proportionnellement, et qu'on ne soit pas encore parvenu à mettre nettement au point son statut général. Il ne s'agit pas évidemment de construire une doctrine capable de réconcilier les détracteurs acharnés du cinématographe et ses partisans non moins résolus. La distance qui les sépare, qui est énorme et qu'on peut mesurer à l'aune d'un clnéclaste tel que Paul Soudav, noue semble devoir subsister à jamais. Mais tout au moins cette doctrine pourrait-elle constituer un terrain de discussion pour ces autonomistes forcenés qui jusqu'ici ont porté leurs coups dans îles directions fantaisistes, et pour la plupart hors de champ. A vrai dire, tous ceux qui désirent être renseignés sur le contenu spécifique OU les virtualités du cinéma tographe, et notamment tous ces esprits jeunes qui, dans le monde entier, se tournent, comme magnétiquement, vers sa force neuve, ont déjà de quoi se satisfaire pour peu qu'ils y prennent garde. S'ils s'intéressent aux réalités du cinématographe et spécialement à sa valeur pragmatique, qu'auront-ils jamais de plus instructif que les livres de Louis Delluc et surtout ses chroniques brillantes et sobres, ses excellents articles d'ensemble, auxquels des précisions sans sécheresse, et des argumentations en demi teinte donnent la riche saveur des plus beaux « documentaires ». El par contre, ceux qui s'intéressent davantage à la norme idéale, à la valeur lyrique de ce que Marcel L'Herbier nomme •• la machine à imprimer la vie », n'ont-ils pas des sources particulièrement abondantes. Jean Epstein en première ligne, qui voit profond; mais aussi tous les artistes actuels, tous les peintres; ceux qui, comme Georges Lepape, savent retracer en angles mélancoliques la nostalgie suprême de « Charlot »; ceux qui, avec Jean Cocteau, chantent le cinéma comme la «dixième Muse », OU, avec Yicente lluidobro. comme« le gramophone de l'âme »: ceux enfin, comme Max Jacob, P. A. Blrot, Biaise Cendrars, et tant d'autres, qui le chargent de la signification esthétique de l'avenir. Mais quant à cette partie du public qui cherche des aperçus à la lois substantiels et Ij îiques sur l'essence même du cinématographe, il semble qu'elle doive surtout lire les essais de Marcel L'Herbier. C'est qui', bien avant de SOngt i A composer quoi que ce soit pour l'écran, L'auteur Ali Do rado voulut appliquer à l'économie profonde du olnématc graphe sa grande patience d'analyste. Et les conclusions de ses examens disséminés, hélas, dans les |ournaux les plus divers, semblent être si on groupe, tout à fait susceptibles de de dO | v.'i i I Mil \i\ dsn i onstltuer tiine .phlqu aie esq uixe pa font 1ère elh joignent