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: K..gL-r Karl dans la ,
de Marcel L'IIerl
La Production de Marcel L'Herbier
// est intéressant de rappeler de quelle façon rarement unanime les critiques jugèrent la production de
Ma réel L' Herbier.
Le Torrent.
« Un poète de grande race et de « noble inspiration, M. Marcel L'Her« hier, n'a point dédaigné de com« poser à Bon tour le» drames silen« cieux qui, pour être incarnés, pour « atteindre et subjuguer la foule, « n'ont pas besoin d'acteurs. Cet « écrivain, en effet, n'a pas cru iiuii« gne de son talent somptueux et *> nuancé d'élire un mode d'exprès« slon qui lui permit de penser en « images, de se mouvoir dans un « monde astral, au pays îles reflets, « des rayons et des ombres ».
Ainsi parle, le chroniqueur du Temps... « i.e Torrent, c'est la naïve, la poignante aventure d'un adolescent a demi sauvage qui meurt comme l'Assra d'Henri Heine, pour avoir aimé.
«La meilleure preuve qu'un homme puisse donner du mouvement, c'est de se mettre en marche. Mieux que
par n'importe quelle théorie, avec la persuasion de l'évidence, M. Marcel L'Herbier a démontré la noblesse de
l'écran, puisqu'il a composé pour le Cinéma une tragédie excellente, un drame pathétique, le livret d'une symphonie en gestes, qui, pour émouvoir la terreur ou la pitié, n'a aucun besoin île la voix humaine et qui, pour trouver le chemin du cœur, se passe fièrement de prose et divers.
Laurent
(Feuilleton d<
vier [918).
L'Œ\
du V Ja
Rose-France.
Marcel L'Herbier apporta à cette œuvre ce que le public devail par la
suite nommer son Style et sa ma
niére.
On put lire alors :
« Marcel L'Herbier vient de se pré« senter officiellement devant ses
« juges cinématographiques. Son
« essai prouve que c'esl à lui d'< ti e
|uge, 61 non à tout antre I | • • seules critiques que jamais à
« l'aire — si j étale critique — visent
« sa personnalité même d'auteur et « de poète. Mais en quoi une person« nallté dépend-elle de la critique? « Celle-ci pas plus qu'une autre II « celle-ci force vigoureusement l'in>< térêt cette lois parle t'ait qu'elle se « précise si bien à l'écran.
« Jamais Je n'ai VU encore un être « se livrer ainsi en cinématographie. « Peut-être sera ce très facile. Pour
« moi, l'avoue que ce me semble la
■ chose la plus naturelle du monde « si Marcel L'Herbier n était le pie
« mier Français qui dans le royaume
« du lilui. apparaisse uniquement
« soi, comme le .-ont tel <>u tel en .. leurs symphonies, poèmes ou toiles i ••! statues.
« Et la technique eu est supérieure.
« On ne la ^ • > î i même pas n ne s'y .. rencontre guère de ces effets .. Mes qui \<>us font demandai ave* « quoi on les fait i .. grâce, la mesure, le ^on ton et même la .. beauté enveloppent la méthode ou
.» le système et fondent en mu h.n
i monte de premier ordre tout
machineries d'une science mêticu.. leusc. C'est d'unefluidité de poème.