Cinéa (1922)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

cinéa Phantasmes. De ce film, la presse n'eut pas à parler, car des contretemps divers vinrent en interrompre l'exécution. Ceux qui savaient ce que promettait cet effort regrettèrent un tel accident. Disons seulement que dans Phantasmes — drame vécu — paraissaient déjà ces essais de flous, de surimpression, de renchaînés, en quoi Marcel L'Herbier, inventeur, devait obtenir une véritable maîtrise. Parmi les interprètes, Mlle Aïssé, créatrice de Rose-France et Roger Karl que nous rendit plus tard L'Homme du large. Le Carnaval des Vérités. Le Carnaval des Vérités fut, auprès du grand public, la première œuvre qui rendit notoire le talent et le nom de Marcel L'Herbier. Le succès en fut positif. « Aucun metteur en scène n'a encore parlé à l'écran le ferme et subtil langage qu'y parle Marcel L'Herbier. Il y a chez lui d'innombrables trouvailles qu'on aimerait décrire une à une et dont on voudrait souligner l'importance technique. « Quel sens il a des appétits de l'heure ! Quelle souplesse dans les enchaînements! Quel goût dans le choix et le développement des thèmes plastiques : un abîme sépare une composition aussi raffinée que la sienne, — où se trouve réalisée la photographie de l'abstrait et du concret—des autres élucubrations commerciales »! Emile Vuillermoz. (Le Temps, 21 mars 1920). L'Homme du Large. Avec L'Homme du Large, Marcel L'Herbier connut, mieux encore qu'il ne l'avait fait, les louanges des presses de l'esprit le plus opposé, et de pays di fièrent s. « C'est un poème filmé d'une beauté et d'une originalité surprenante que l'ouvre de Marcel L'Herbier... « ... un effort consistant non seulement dans l'illustration pure et simple d'un roman ou dans l'invention d'un photodrame, mais aussi et plu tôt dans 1 adaptation d'un thème abstrait en scènes cinétnàtographi ques ; comme un compositeur interprète les diverses émotions d'un sujet par le changement rythmique du poème symphonique... « En traitant ce sujet. M. Marcel L'Herbier a cherché tout d'abord à exprimer par des images fortes le contraste émouvant entre l'appel sévère, pur de la mer et l'enchantement sensuel des plaisirs pervers et artificiels. « Sous une forme nouvelle et frappante, il présente l'éternel drame de la lutte entre le corps et l'âme. L'histoire personnelle de Michel et de son père Nolff est subordonnée au thème abstrait dans lequel ils ne sont que des caractères symboliques. » (The Bioscope, 25 novembre 1920). Tandis qu'on put lire dans une revue « d'avant-garde » s'il en fut : « La scène de la foire dans Pétrouchka est aussi « au point » que celle du bouge dans L'Homme du Large, par une liaison ininterrompue de détails, chacun intensément scéni que tout cela est aussi seéniqr.e, aussi fondu que les jambes de la dan seuse au-dessus du pianiste, le rat sur la cage et certaines filles somnolentes étaient photogéniques dans le film de Marcel L'Herbier. » Jean Lacroix. (Promenoir, février 1H21). Villa Destin. « Villa Destin est un film parodique. C'est la première parodie cinématographique qui ait été faite des films mystérieux, des films d'amour, îles films en général. » Jean MORIZOT. (Bonsoir). Là non plus, le concert d'éloges ne fut unanime. Il y eut ceci, qui est assurément une critique, et bien pensée, et bien écrite, el qui éclaire le plus heureusement du monde la culture et le caractère de celui qui la signa : « Il est absolument Impossible de comprendre ce que Villa Destin veut dire. On voit un Ingénieur fortuné qui travaille dans les combles... Quelques heures après, il fait une bombe carabinée... On l'aperçoit ensuite avec une femme maigre et chevelue, vrai manche à gigot... « Qu'est ce que cela veut dire '.' QU'< louf ela ut dire '.. Vo utner. un I ^ IL] EVE FRANCIS dans le principal rôle de la Danseuse Andâlouse Sibill.i EL DORADO El Dorado eut .i Strasbourg un grand retentissement. Le directe National Al c< >;