Cinéa (1922)

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cinéa MUSIDORA et VERMOYAL dans Soleil cl Ombre. Elle est gentille, simplette, parfaitement acceptable. Des aventures la renforcent. Celles d'un d'Artagnan américain, soldat de la police frontière dont trois camarades sont devenus les inséparables après pugilats en règle. Voilà les mousquetaires,les trois qui sont quatre comme dans Dumas et Maquet. Le héros Bud Mac Graw triomphe du mal assez facilement et ce qui nous plaît dans le film entier, c'est que les événements se succèdent sans vaine fioriture. Tout y est, rien n'y est de trop et le spectateur voit que l'on a simplement voulu l'amuser. On y a réussi. Cela se prive heureusement de prétentions et le mouvement est juste, les chevauchées présentent même une sorte de beauté sauvage. • Soleil et Ombre. Une pauvre et belle fllle, Juana, aime Antonio, le torero. 11 l'aime aussi. Ils sont fiancés. Mais voici Une étrangère, belle aussi, main autrement, et riche e1 pourvue d'un secrétaire interprète. Juana souffrira atrocement, des entretiens d'Antonio et de L'étrangère Même celui-là fait d'une course, la course de celle-ci, lui promet sa vie et celle du taureau. Une autre fois, il l'a mène là où l'on choisit les taureaux. C'est ce jour-là que Juana est blessée, mais Antonio l'ignore Juana a pour confident un antiquaire, un peu bossu et qui se résigne à n'être jamais aimé. Il a chez lui une innocente, et malgré leur rôle épisodique chacun d'eux présente un certain caractère. A laPlazza, Antonio est blessé mortellement et transporté à l'infirmerie. L'étrangère vient le voir et, ayant appris le malheur, Juana accourt, un peu plus tard, tue sa rivale, puis, conduite par l'antiquaire, va prier. Ce drame, simple et sans longueurs, mis en scène avec goût par m Jacques Lasseyne, d'après un scénario de .Mme Maria Star, est fort bien |ouée par Mme Musidora qui, Juana et L'Etrangère, eal aussi variée i l sincère que possible Bile se transforme êtonnamment.MM.Vermoyalel Canero on1 campé des personnages Intéressants. Mlle Cynthia et M. s. m chei petits le oie: L'Animatrice. Beau début, d'un sentimentalisme aigu et vrai. Le reste à tout venant. On parle ici d'un virtuose du piano et d'un nombre imposant de « femmes de lettres ». Parmi celles-ci, Carlotta Peel s'est laissée séduire par le talent et le bé*au physique du pianiste et, après une histoire très compliquée, elle ramènera dans le bon chemin, (celui de la gloire et des honneurs), l'artiste tombé dans le plus bas milieu. Sans être neuf, le sujet témoigne à certains passages, et surtout par la façon dont il est traité, de belles qualités. Elsie Ferguson est toujours intéressante; elle incarne du reste ici un rôle très adéquat à ses dons de charme, de finesse et d'émotion. Conrad Nagel est lui aussi un bon interprète et sa silhouette de virtuose est bien campée. Enfin la mise en scène de William Tavlor est des plus justes et bien mise en lumière. • Train spécial. Nous commençons à être lassés des films de Wallace Reid. Il faut dire aussi qu'on fait tout pour cela. 11 y a naturellement ici une histoire. Mais je ne la raconterai pas. Sache/ seulement que Wallie lâche les autos pour la locomotive, qu'il y aura de nombreux dangers, une tempête de neige, un bal des plus gais, un envoûtement, une affaire d'escroquerie, un concours d'arbalète, et que ce petit cocktail n'est pas lourd à déguster. 11 est même par moments agréable aux scènes où l'on voit Agnès A \ ree, si jolie et pleine de talent relever du sel de son sourire la Fadeur d'une telle histoire. Théodore RobertS est toujours le jovial industriel que nous connaissons et qui ne perdra pas son surnom de « 1 homme au cigare ». Enfin Julia Paye se montre intelligente dans un rôle épisodique. (A noter une scène pleine île charme et d'imprc\ u où l'on assiste, durant la fête de nuit, à une distribution île danseuses Inattendue. Bn effet ces dames sont toutes rangées derrière un rideau aolr laissant émarger leurs [rle-^. et ces messieurs trou\ eut coin pagne en tirant d'un paquet de rubans Celui qui leur convient et au DOUt duquel est attaché le poignet d'une danseuse). i «si charmant i i il faut bien le dire en passant lorsqu on n'a qu< Cl la a dire. J vy, , UlKhnvs».