Cinéa (1922)

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cinéa I I goût, de mesure que personne de ce temps, sinon Réjane, ne fut un meilleur enseignement. Peu de cabotines daignent le savoir. Lillian Gish commença, l'unie nue, écorchée et naïve. La chimie de Griffith fit d'elle une usine à sanglots. Maintenant, les vraies larmes et les larmes sulfuriquesse sont unies. Elle vit. Norma Talmadge s'impose par je ne sais quelle puissance. Quelqu'un m'affirmait : « Elle porte la souffrance à bout de bras ». Et un autre : « Elle a son cœur à la place du front. »Une interprèledevrai cinéma. Et l'œil de Pauline Frederick qui change suivant le ciel — ou le cinéaste... N'avez-vous jamais eu l'envie de compléter son nom: Pauline Frédérick-Lemaître ? J'ai tort de savoir que Charlie Chaplin ne s'appelle pas Chariot. J'ai de la chance de savoir qu'il a pleuré — sans qu'il me l'ait dit. François Villon du cinéma, as tu lu Rimbaud? • Je ne sais pas pourquoi je vous parle de ces vérités inutiles à dire. Elles sont vieilles comme tout. Le monstre-cinéma dévore ses visages. L'écran du souvenir les déroule enbore, encore. Et je sais qu'un peintre — qui a l'air de sculpter ses dessins — est occupé a les saisir au vol dans ce passé de demain plein de tourmentes et de clair-obscurs. Louis Delluc. Blancs et Noirs lh M. Guillaume Danvera : « Quoique d'une beauté passable les étoiles cinématographiques américaines semblent belles, mais de toute la beauté que leur donnent leurs metteurs en scène. Ceux-ci, poètes, magnifient la femme en île belles photographies dont il ne faut pas voir l'original, je vous l'assure, si vous ne voulez être déçu et désillusionné... « Et l'on en vient bien vite à désirer revoir nos belles et spirituelles artistes françaises dont la voix chante, dont le sourire est spirituel, dont le teint est île lys, et que nos écrans trahissent cruellement. » {Cinéma g azine, 20 Octobre 1922) Elle qpt pauvre. Elle a froid. C'est une marchande de magazines. Elle n'a pas de kiosque et vend ses papiers à la volée. Sise prés de l'entrée d'un monument du centre elle est là parfois très tard. Elle a appris une courte chanson monotone et monocorde, où les noms de ses journaux reviennent à chaque phrase... ...Et quelquefois jusqu'à minuit la voix maigre s'émiette sur le pavé bleu où résonnent les pas attardés; et les noms des magazines reviennent toujours, chanson inécoutée du pavé qui n'entend pas... WILLIAM RUSSELL ' tarait dans Celui qui osa. Nos lecteurs ont certainement remarqué dans le métro, en tête de l'affiche célébrant un appareil de chauffage, un spirituel distique... La facture de ees deux charmante \ii> semblait suffire à en dénoncer l'auteur, et en effet, nous eroyons savoir qu'ils ont été commandés à l'un de nos sotis-titreurs les plus en vue, que sa modestie veille empêche de les On accorde à certains critiques l'intention de se munir d'un cordial, pour aller ,ui\ présentations des lilms. à seul. lin d'i \ ii. r i Influence .Mary Pickford a intenté un procès à plusieurs magazines américains pour avoir, à plusieurs reprises, donné de faux renseignements sur son compte. En effet, alors que Mary mesure 1 •">"> exactement, ees journaux prétendaient qu'elle n'avait que 1 53 (taille que l'illustre artiste mesurait à l'âge île seize ans). L internationale Mary a donné comme raison l'efficacité du sport qu'elle pratique et qui l'a développée ainsi, la haussant de 2 centimètres. • A propos du récent concours de Comœdia. à savoir les préférences du public pour la blonde ou la brune, une de nos plus charmantes vedettes, que nous ne nommerons pas, nous prie île dire que, étant rousse, elle réunit les qualités de ces deux types, bénéficiant de celte teinte toute indiquée pour interpréter Poil de Carotte. — Peut-être !... Mais il y a Smart Blacktonl • Walter Hiers s'annonce comme une des grosses vedettes de demain 11 pèse III kilos de plus que l'attv. et cache sous son apparence adipeuse une grande (inesse d'esprit. S'il n'arrive jamais à être le mari ni même le fiancé de l'héroïne dans le film, du moins, dans la vie, il est 1 ami de toutes les femmes, et ce n'est pas là la plus mauvaise part. • Durant le G] mage de 1. Homme qui voit dans l'avenir, la barque portant Thomas Meigban et l.eatrice Jov fut soudain renversée par une de ces vagues de fond fréquentes sur les cotes sud-caliloiiiieniH s. Dans la réalité de la vie. cette lois, le M héros » sauva « l'héroïne ». L'aventure ne pourra même pas se tei miner par un mariage, l 'bornas Meigban étant d. jà marié ailleurs. • i n Amérique, le « * llaln i ou le .. vampire i du film est d'ordinaire un étranger Adolphe Menjou, d'oi l« gine française, |oue chei Paramount les dangereux comtes ou marquis menaçant la dot de la d^u> . Bile du milliardaire. Nila N.ddi. d'origine Italienne joue les i n ampli i doutables au bon garçon américain Mais nous-mêmes, ne donnons-nous pas a nos traîtres • et à nos .. t. m mes fatales i une nationalité germa nique, balkanique ou .mu . ' ClNI OR.