Cinéa (1922)

cinea 15 Edna Flugrath, l'artiste anglaise de cinéma, qui est la femme de M. Harold Shaw, le metteur en «cène anglais précédemment associé avec la Stoll Film Co, a rejoint en Amérique ses sœurs, plus connues universellement sous les noms de Viola Dana et Shirley Mason. Joignant l'utile à l'agréable. M. Harold Shaw produira en route, sur le " Berengaria " un film de propagande pour le compte de la Cunard Cie à laquelle ce transatlantique apppartient. Il a emmené sa compagnie avec lui, laquelle retournera en Angleterre aussitôt le film complété. A. F. Roze. ! LES LIVRES AMÉRIQUE J& David Powell tourne en ce moment dans 2 films à la fois : dans Outcast, avec Elsie Ferguson, et dans Anna Monte, avec Alice Bradv Jesse L. Lasky enverra une compagnie tourner dans le décor même d'Honolulu la Blance Fleur avec Hetty Compson comme vedette. Conrad Nagel jouera le rôle du miri dans le premier film américain nie commence Pola Negri : Sella ■ Vient de paraître : LA | TRIPLE | CARESSE Roman I par RENÉE DUNAN ALBIN MICHEL, éditeur 22, rue Huyghcns, Paris Les Dévotes d'Avignon C'est un roman qu'il faut lire. Mais il faut lire aussi l'avant propos que pour lui a écrit M. Gustave-Louis Tautain. C'est un essai excellent sur l'auteur, Péladan, dont l'œuvre est considérable. A.c.s Dérotes d'Avignon, qui met en présence quelques demoiselles honorables et un jeuneécrivain valent surtout par l'art avec lequel elles sont contées. La phrase de Péladan est d'une forte élégance et elle est riche de contenu. • Koffi. M. Gaston-Joseph a écrit la, avec un sobre talent, le roman vrai d'un noir. Pauvre villageois de la Côte d'Ivoire, son héros ne semble pas voué à de hautes destinées. Enfant, il travaille déjà. Il est boy d'un Européen, plus tard, il est marmiton et l'auteur, colonial observateur, avec maints détails intéressants, nous le montre dans ses avatars successifs qui le mènent à des honneurs extraordinaires. Il est vrai que le malheureux Ko fTi vit de bien mauvais jours ensuite. Il a été roi, mais pour peu de temps ! La Maison de Claudine. (Ferencz,,, éditeur) C'est la maison où elle fut élevée. Mme Colette nous y fait faire connaissance avec des hôtes aimables et bons. Claudine a îles souvenirs précis et Mme Colette reste un grand écrivain. Il y a là ses parents et quelques habitants du voisinage. 11 y a encore des chats et jamais l'auteur n'a parlé avec plus d'éloquente amitié de ces admirables animaux L'Oncle Maize (Edition» Pierre La f fit te) M. Edmond Elaraucourt, avec la plus douce des ironies, conte dans ce roman L'aventure d'un brigand de lettres. Ce personnage Ignominieux bérite d'un oncle qui avant de mou rlr n'a pas eu le temps de détruire des oeuvres littéraires dont il ne VOU lait point la publication. L'héritier les signe, il est démasqué par une Femme que i oncle a aimé et qui le venge brillamment. I ne peinture de milieux et d'excellentes p Les Petites Idées des Grosses Bêtes (Fayard, éditeur) Aimez-vous les animaux ? Oui. Aime/, les. Et lisez ce livre de M. Henri Coupin qui vous apprendra sur eux bien des particularités charmantes. • Rapaces et Nocturnes. (Renaissance du Livre) M. Alhert Jean imprime la personnalité à ses ouvrages. Voici des contes où de mauvaises gens circulent, tel l'assassin d'un fumeur d'opium qui devint opiomane. De mauvaises gens? Pas tous et M. Durif et M. Canisset méritent de la sympathie ; l'un a trompé l'autre, la femme est morte, le temps a passé ; pourtant, après une réflexion M. Durif pense que M Canisset manque de sens moral. A quoi bon raconter ?, . C'est M. Albert Jean qui raconte, bien mieux. • Les Voluptés de Mauve. (Editions du Momie Nouveau) A vrai dire, M. Gaston Picard a conté, de la vie de la courtisane Mauve, d'autres sensations que de volupté, mais les voluptés aussi il les a décrites, et sans souci d'eU'aroucher. M. Gaston Picard fait défiler maints et maints types auprès de son héroïne qui. à la suite de la Ré vol ut ion russe, souffre de bien des misères, et meurt, laissant un orphelin. Au reste, sa courtlsanerie la , VV v ; Vient de paraître : LA 1 DÉCORATION j | THÉÂTRALE | par LÉON viOUSSlvAC j | F. DE RIEDER ci Lie. élite» j 1 7, place Saint Silpice Paris j