Cinéa (1922)

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10 cinéai" où court le galop déchaîné de l'ouragan... Vanouk nous restitue l'intégralité de cette nature exceptionnelle, avec une science, une habileté <i un goût qui forcent l'admiration et le respect .. C'est profondément beau et émouvant ! Edmond Epardaud. L'Absolution. Déjà, avec La Ferme de Choquart. Jean Kemm nous avait offert de très belles qualités. Sa conception du cinéma, d'un gris bien teinté était pure, «impie, bien française. Ce film nous avait également révélé une grande artiste : je dis Geneviève Félix. Celle qui fut, et est encore, la muse tic Montmartre, a délaissé ici les poses faciles de ses cartes postales. Son jeu se mûrit, s'élargit, prend conscience de lui-même et s'élague. Elle délaisse les effets faciles pour ne garder que ce que sa sensibilité lui dicte. Et c'est parfait. L'histoire est Ici, simple et bien contée. Elle est un peu l'histoire de l'orpheline de toujours, que le malheur poursuit et rançonne enfin. Et Geneviève Félix Veat d'un bout à l'autre, d'une émotion vraie et juste ; sa silhouette est bien celle qu'il faut et pas celle qu'en aurait donnée toute autre. Elle est VERA GORDON dans Hum du reste bien secondée par MM. Maupain, Blanchard, Paul Jorge et Mmes Marion Darey, Lemercier, qui sont sobres et dans leurs rôles. Jaque Christian y. • La Terre qui flambe. Si, comme un admirateur des antiques procédés scolaires, on voulait, pour des films, procéder par comparaison, on pourrait, par exemple, étu Y :^ il Ar ^él^^ê .^H ^ft^fl Lk _^ -*V ' .tàÈSF^A fg^m MARY ALDEN et CULLEN LANDIS cl. rrm dans Le Vieux Nid dier parallèlement La Terre qui /Ïambe et Les Trois Lumières er voquant leur commune origine et leurs titres éclairants. A la vérité, ils ne se ressemblent pas autrement, tous deux offrent un intérêt et de la beauté ; le premier m apparaît plus sincère, mais rien d'étonnant à ce que la fantaisie illustre le second, qui est une féerie et l'on a, judicieusement, dans celle-ci, utilisé des moy ens qui avaient fait leurs preuves récentes. ...Mais éteignons pour aujourd'hui ces Trois Lumières de magnificence et regardons La Terre qui flambe. Le sujet ? Je reconnais sa vigueur et, pour mieux dire, sa propreté. Une histoire polonaise, possible, et qui m'eût peut-être passionné si les dé cors ne la dépassaient singulièrement tant ils affirment de très haut goût. A cette suite de scènes et d'actes se mêle et préside l'intérêt matériel d'une terre que l'on sauva. Plus tard, puits de pétrole. Des malheurs se succèdent ensuite, couronnés par un dénouement paisible et réconfortant. Tout à l'heure on a parlé décors, il y faut revenir pour affirmer leur valeur opportune. Pas un instant nous n'avons senti ou supposé qu'un metteur en scène a pu se dire : «Telle ou telle harmonie est sûre, nous allon'8 y mener des personnages. » Tout lé temps nous avons reconnu que là où il fallait et comme il fallait un artiste avait composé les tableaux les plue justes inspirés par le discernement le