Cinéa (1922)

cinéa ! LES LIVRES Le Secret professionnel {Delamain, Boutelleau et Cie.) éditeur*. Je vais citer de* phrases de ce livre, dû à M. Jean Cocteau. Elles laissent entendre ce qu'il est : « Ce que l'homme appelle génie comp'orte rarement l'intelligence. Or, selon moi, l'intelligence ne gâte rien. Stendhal, Nietzche sont le type de génies intelligents. » Nous sommes bien de cet avis, « Stéphane Mallarmé influence, sans qu'ils s'en doutent, à l'heure actuelle, le style des journaux quotidiens. » C'est qu'il y a peut-être de pauvres bougres, rédacteurs dans des journaux quotidiens, qui admirent Mallarmé et le connaissent bien. Ajoutons que le livre de M. Jean Cocteau n'est pas composé dans l'ordre qu'aiment les bons élèves, c'est à son honneur, et Le Secret professionnel abonde en aperçus originaux et judicieux, certainement. • Le Visage démaquille (,/. Ferenczi et /ils, éditeurs). M. Maurice Duplay imagine que son héros, Daniel Manteaux, trouvé mort dans sa baignoire, a laissé son journal et, ce journal, il le publie. A tous nos abonnés nous pouvons procurer avec une remise de 15 J° les livres de Louis Delluc, consacrés au Cinéma. CINÉMA ET CIE (4 fr. 25, au lieu de 5 francs) PHOTOGÉNIE (8 fr. 50, au lieu de ÎO francs) CHARLOT (5 fr. 40, au lieu de 6 francs) LA JUNGLE DU CINÉMA (5 frs 95 au lieu de 7 francs) Envoi franco contre mandats envoyés à l'administration de Cinéa, 39, boulevard Raspail. Daniel Manceaux, donc, conte son enfance et dépeint assez prestement le milieu où il vient d'abord. Son père était un illustre chirurgien et d'un caractère fort intéressant. Plus tard, Daniel a des amies, comme d'autres, et chacune d'elles est rendue intéressante par les sentiments que le narrateur nourrit, comme on dit, pour elles. Il est vrai qu'elles ont toutes des particularités, au moins de situations, Bibi d'abord, qui est en même temps la maîtresse de Giralmont. Un type, ce Giralmont, de littérateur-marchand II y a un mariage, plus tard, et des jours moroses après des nuits roses J'ai lu ce roman-là sans ennui; c'est un très grand mérite, alors que je lui reconnais. L. W. J? •. ^rp^jjBWF Sfi^" v /i ^B Mil [m mwf / |ANE NOVAK ei HOBA dans <l BOSWORTH | Cinéa au Palais j « Il n'est jamais trop tard pour parler encore d'elle ». Ce vers à peine modifié chantait sans doute dans la mémoire de Mme Cleo de Mérode, lorsqu'elle demandait l'autre jour en référé la mise sous séquestre du film Peacock Alleu (Au Paon) qu'elle estimait injurieux pour sa réputation. J'avoue n'avoir pas compris la décision de M. le Président Breitling (et non Battling comme un typographe facétieux ou boxomane le faisait Imprimer dans notre sympathique confrère A Quinzaine) et ne pouvoir l'expliquer que d'une seule manière : il n'avait pas vu la production. Comment un tel film pourrait-il endommager la réputation de qui que ce fut ; sauf, peut être, par sa niaiserie, celle de son auteur? Et néanmoins sur une simple similitude de prénom, M. le Président Breitling a ordonné la mise sous séquestre de l'objet du litige, malgré lee protestations justifiées de son Locataire, M. Aubert. Jurisprudence dangereuse, Bemblet il, et qui pourrait ouvrir la porte à toute une série de nouvelles brimades dont l'art muet se passerait tort bien. Espérons que les juges du fond, mieux informés, rendront une décL sion plus conforme à nos véritables intérêts. • Cette question des prénoms semble l'oit à la mode en ce moment. Voici que l'excellent acteur Jean A.ngelo agite les foudres de la justice sur la tête du metteur en scène Léonce Perret. Ce dernier n'aurait, malgré toutes les réclamations de l'intéressé, Indiqué dans la distribution de l'Êcuyire que le nom d'Angelo sans prénom: or. l'ex-capitaine Morhange se connaît pour le moins deux homonymes a Parie l'un au théâtre, 1 autre .m music-hall et il prévoit dis confusions qui ne lui présageai rien de bon... il .i confié ses Intérêts aux mains habiles de Maître i'..ui de Pimienta «i le tribunal civil va prochainement 1 1 ancher ce déllcal point de droit. Ainsi la jurisprudence nouvelle s in trodull dana le cadre trop étroit de nos lois désuètes, et le jeune cinéma •'avance souri. un dana lea couloirs du si,u\ PalalS, SOUa les veux ,[,iii nés de Barri • i • t : r Wi