Cinéa (1922)

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cinéa tf 1 « A rl\ 1 r j-j|î. 1 La garde-robe de Chariot ; fera-t-elle pas la plus belle pièce du Musée du Ciném A HOLLYWOOD Avec CHARLIE CHAPLIN par M. ROBERT FLOREY je rencontrais ce |our-là, Charlie, flânant buî la grève de CrystaJ Pler. Il marchait doucement, les mains derrière le dos, son canotier penché sur l'œil gauche et, il dévisageait attentivement toutes les |oliee fenv mes qu'il rencontrait. — What's Master Charité ? — oh T bonjour Monsieur, |e vain prendre le train à la gare... me répondit Charlie, énumérant ainsi d'un seul coup presque tous les mots français de «a connaissance Que raites-vous Charlie ? Rien. Je ne cherche m< me pas d'idées, je pense actuellement que Dame Nature est bien bonne d'à voii créé tant de |olles remmes pour le j-ihii^i r de no* \ eus ! — Et votre lilin .' — Heureusement terminé. En êtes vous content ? — Très, je crois que quelques scènes porteront, surtout celle du sermon, ne croyez-vous pas ? Et Charlie, me saisissant par le bras m'expliqua la « scène du sermon ». Il me l'avait déjà racontée et me la raconta encore plusieurs fois, mais Charlie n'a pas de mémoire, du moins pour certaines choses, et lorsqu'il est content de son travail il éprouve le besoin d'en faire part à tous ses amis. Sur la grève il y avait ce jour-là peu de monde, et une agréable brise marine, nous apportait par bouffées des senteurs d algues qui semblaient venir du Japon après avoir franchi le Pacifique. Nous étions arrivés prés de la grande digue, et Charlie s'arrêta. — Vous comprenez la situation, n'est-ce pas? Je suis un forçat é\ ad£ et je deviens pasteur par accident Je dois prêcher dans nia petite église et je ne sais pas nia foi, quoi dire Abus, au petit bonheur je narre aux Bdèles le fameux combat entre le Géant Goliath et le petit David. Et Charlie me mima la scène du combat. 11 dépassa les bornes de la plus haute bouffonnerie ! Et lorsque, saisissant dans sa main droite, la tète imaginaire de Goliath, il la regarda, la soupesa et tinalement la lança pardessus son épaule, et lui donna encore le coup de grâce en la renvoyant de son pied rejeté en arrière, comme il fait toujours avec les allumettes consumées ou les mégots de cigarettes) un peu plus loin... Charlie dit : « Et ce n'est pas tout. Quand j ai terminé mon histoire, les Bdèles de l'Eglise applaudissent Comme ils applaudiraient un artiste et alors je viens et reviens saluer, comme le ferait un artiste, pour les remercier. Je pense que celte scène portera ! a ce moment de noue conversa» lion, le brillant jeun.' premier Ku dolpfa Valentino sortit de l'Océan et vint BOUS tion\ er Ou dinc/.-vous ce soir ? nous demainl.it il. aimable St souriant. ! andle que ( harlie, par polit* sae répondit qu'il ne savait pas encore. je dis à Valentino ■ Mais ohei toi, mon ch< i I i a cuisinière de Rudolph Valentino jouit dune réputation qui s'étend jusqu'aux bornes les plus :, I îlinlatnl >•. 1.11e est pre-que