Cinéa (1922)

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cinéa Pendant un repos entre deux prises de vues. Douglas Fairbanks fait monter Mary Pickford a cheval sur un chien, pendant que Charlie Chaplin la soutient de Le célèbre Trio MARY DOUG et CHARLIE La Maison de Chariot Voici encore un groupe amusant des trois inséparable-. Depuis deux ans, Mary Pickford. Douglas Fairbanks et Charlie Chaplin passent le «Week-End» ensemble à Beverly-Hills. Les trois célèbres artistes ont pris cette habitude qui est devenue une coutume et le grand palace de Douglas retentit chaque fin de semaine, du samedi soir au lundi matin, des jeux et des rires de ses « Big Threes. » En général, le dimanche matin, de très bonne heure, Chaplin et Douglas vont faire un tour à cheval, aux environs de Beverley. Depuis longtemps, Chaplin convoitait un délicieux morceau de terrain voisin du « Pik-Fair » et, un jour, il se décida enfin a l'acheter pour y faire construire une nouvelle propriété. L'acte d'acquisition fut signé, un samedi à 't heures. Le lendemain, après le lunch, dans le parc de Doug. nous buvions à petites gorgées un délicieux moka. quand Chaplin qui, depuis le matin, paraissait BOUCieUX, dedans : — ExCUSeZ-moi, J'ai beaucoup à lia vailler, l'aurai terminé d'Ici une heure, attendez-moi au jardin ci ne me dérangez pas... fuis il se rendit dans le cabinet île travail de Doug et il « 3 enferma. Trois heures se passèrent... Ci. mnie Spencer ne revenait pas, nous nous rendîmes au cabinet de travail de Douglas... Un très curieux spectacle s'offrit alors à nos yeux étonnés... Des monceaux de feuilles de papier jonchaient le grand bureau de Doug et derrière ces papiers apparaissait la tête de Charlie... Sa figure et ses doigts étaient maculés d'encre et de crayon II paraissait très fatigué et se» yeux étaient fiévreux. Comme nous le regardions, il se leva et dit, solennel : — J'ai fini! — Quoi? questionna Doug. Mes plans... J'ai fini mes plans. Va a été dur, mais ça y est... El il poussa un énorme soupir!.. Nous remarquâmes alors que Chaplin s'était mis à l'aise et qu'il avait eiile\ é sa veste, sa chemise était toute tachée d'encre et il n'était plus à prendre, même avec des pincettes. Doug dit : Mais nous ave/, usé toutes mes réserves de papier à lettres? Charité répondit : — Cela ne fait rien, j ai accompli mon uu\ ic. . \ enei dans le pal '( . |e vais vous expliquer... Et, autoritaire, il nous entrain. 1. Dehors, à la clarté du grand soleil californlen.il nous montra une petite feuille de papier, su. laquelle dee arabesques fantasques étaient tracées. Majestueusement Chaplin expliqua son œuvre. . . Eh bien, nous voyez, 1 olci le plan de ma maison. Puis il ajouta très vite). Voici le salon, voici le vestibule. et regarde/, la salle à manger. El le premier étage, et ma salle d'armes. et mon bureau de travail.. Magnifique, n'est-ce pasl |e n'ai plus qu'à m'entendre avec L'architecte; quel papier pOUrrais-je mettre dans le salon et quel... Permette/! trancha Douglas autoritaire ■ ■ — Permette/ quoi ? — Votre plan est très bien. Spencer. mais où sont l -s Fenêtres de votre maison??? Comme le sin de la la el ne Charlie n'avait Oublié qu'une chose : mettre des fenêtre» à *./ maison... Un moment, il resta in I erhupie . puis murmura, na\ ré Mors, tout est à recommencer? ( lui. dit l'on-, mais |e VOUS BU prie, pas aujourd'hui. D'ailleurs, |s n'ai plus de papier à lettre' rendant quelques minutes, le petit homme barbouillé d'encre fut très triste, puis il oublia ses plans, sa maison, et comme l'on entendait SU loin la n oiz de Mai j Pli I d, C bar lie partit i Ivemt nt »< I touiller!