Cinéa (1923)

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cinéa sympathie : rappelez-vous Jules César et Hamlet) mais moralement, fait admirablement ressortir le côté sinistrement jovial du personnage. Je trouve le rôle de Roderigo un peu chargé ; et les bouffonneries que comportent ses scènes avec Iago prennent souvent l'aspect de plaisanteries entre officiers ou étudiants allemands. Cassio est très bon; l'interprétation féminine est plus banale, un peu lourde dans l'ensemble. La grande lacune, c'est le décor. Quand on a l'audace d'enlever d'une pièce comme Othello le dialogue, il faudrait pouvoir y ajouter mieux que le détail de certains jeux de physionomies et notamment réaliser le cadre indiqué seulement par le poète. Précisément, le drame d'Othello est situé dans l'atmosphère très réelle, très vivante des guerres turco-vénitiennes, dans un décor méditerra II. AVRI-.Kr RUDOLPH VALENTINO et ALICE TERRY dans Eugénie Grande! néen admirable (Venise et Famagouste : peut-on demander mieux?) Rien de tout cela n'apparaît dans le film, il se passe à peu près dans une cave — mal éclairée. Les foules n'ont ni couleur ni mouvement méridional Othello pourrait tout aussi bien s'appeler Hildebrandt von Pappenheim, et aller prendre le commandement de l'île de BombolinT Personne n'est forcé de faire du cinéma à grand spectacle et les Allemands ont réalisé des films intimes de haute valeur; dès que l'on s'écarte des thèmes restreints, qu'on veut aborder les évocations historiques ou géographiques, on est forcément handicapé, quand on reste enfermé dans le studio, par rapport au metteur en scène de valeur équivalente qui tourne sur place. Lionel Landry. L'Ascension d'Hannele Mattern. Voici un film, et cette ambiance, et ce fini qu'il faut pour qu'un film soit appelé tel. D'après l'œuvre de Gerhard Hauptmann, œuvre jadis créée par André Antoine et Gémier au théâtre, l'adaptation a bénéficié de la souplesse de l'appareil de prise de vues et a gagné à être mise à l'écran. Le mysticisme y est plus apparent et moins recherché. Il est enfin normal, alors qu'à la scène il s'obtenait par des efforts forcés. Les scènes finales, la montée au cield'Hannele, sont d'une grande pureté. La mise en scène est du reste intéressante, quoique l'emploi abusif des tonalités grises, ou du blanc sur noir, finisse par devenir monotone. Margareth Schlegel et Herrman Valentin interprètent leurs rôles avec foi, la première l'ayant déjà, le second près de l'avoir. Jaque Christian y, cl. i.. p. q