Cinéa (1923)

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cinéa RÉSURRECTION Katia rêve, après avoir lu Spencer que lui a conseillé Nekludov Katia Maslowa : HMMY LYNN, Un référendum de Cinéa Quels sont les trois plus beaux Films français parus en 1922 L'année 1922 vient de se clore par quelques succès éclatants à l'actif du film français. Si nous remontons à douze mois en arrière et si nous nous livrons à un petit examen de conscience, nous pouvons ne pas trop médire de nous-mêmes. L'année qui se termine n'a pas vu l'éclosion de centaines de films français. La fabrication en série, à la grosse, ne sera jamais dans nos habitudes. Par contre quelques beaux films ont été produits, qui sont capables de soutenir la réputation de l'industrie cinématographique française et de l'appuyer sur les divers marchés du monde. On conviendra que la qualité est un facteur plus important que la quantité en matière d'art cinématographique. Nous pourrions dire aussi en matière de commerce cinématographique, car les beaux films se vendent et les mauvais restent pour compte. Au terme de cette année, somme toute heureuse, il nous a paru intéressant de faire la récapitulation des œuvres françaises qui ont enrichi la production mondiale, et de provoquer un classement par voie de référendum public. Nous posons à nos lecteurs la question suivante : Quels sont les trois plus beaux filma français présentés et sortis en public durant l'année 1922? Afin de faciliter le choix de nos lecteurs, nous avons dressé une liste des films qui ont été particulièrement loués par la critique. Nous publions ci-dessous cette liste dans l'ordre des présentations : Le Crime de Lord Arthur Savile (René Hervil), 10 janvier 1922). Bénitou (Durée), 24 janvier. La Vérité (Henry Roussel), 7 fév. Pbroso (Mercanton), 28 février. Mireille (Servaes), 9 mars Margot (Guy du Fresnay), mari,. La Terre du Diable (Luitz-Morai), mars. Tempête (Boudrioz), avril. Jocelyn (Léon Poirier), juin. L'Auberge (Violet et Donatien), juin. La Femme de nulle part (Louis Delluc), juillet. Ziska (Andréani), juillet. Les Mystères de Paris (Ch. Burguet), août. Villa Destin (Marcel L'Herbier), août. Roger-laHonte (Baroncelli). Triplepatte (Raymond Bernard), 27 septembre. Le sang d'Allah (Luitz-Morat), oct. L'Arlésienne (Antoine), octobre. Jean d'Agrève (Leprince), 31 oct. Dans cette liste ne figurent pas naturellement les films qui, présentés en séance privée durant l'année 1922, n'étaient pas encore sortis le 31 décembre, tel Don Juan et Faust de Marcel L'Herbier et In Ch' Allah de Frantz Toussaint, Crainquebille de Feyder, La Dame de Montsoreau de Le Somptier, La Roue d'Abel Gance. 15 La Lumière qui tue Les radiations émises par une source éclairante ne sont pas constituées uniquement par des rayons lumineux. Débordant de beaucoup les limites du spectre coloré, elles s'étendent en deçà et au delà des rayons visibles en constituant deux zones : la zone de l'intra rouge et la zone de l'ultra-violet, et c'est cet ensemble qui constitue le faisceau que nous avons continué d'appeler le faisceau lumineux. Douées de propriétés chimiques et thermiques qui sont fonction semblet-il de leur longueur d'onde, ces radiations — lumineuses ou obscures — représentent une forme de l'énergie dont certaines manifestions nocives ne commencent à être bien connues que depuis ces dernières années. C'est ainsi que les rayons ultraviolets se sont révélés aux expérimentateurs qui les ont étudiés comme des agents d'une puissance destructrice considérable et Berthelot qui, l'un des premiers, en fit une étude approfondie n'hésitait pas à écrire : Parmi les rayons découverts au cours de ces dernières années, les rayons ultra-violets sont les plus dangereux de tous. Les autres radiations, et en particulier les radiations lumineuses n'avaient pas paru jouir de propriétés aussi meurtrières; on s'accordait pour ne leur reconnaître qu'une action bienfaisante et à les considérer comme un facteur indispensable à la vie. Mais voici que certains faits troublants sont venus jeter le doute dans l'esprit des observateurs et il semble que dans certains cas par ailleurs bien déterminés, la lumière, la bonne et chaude lumière, celle « sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont » puisse devenir un facteur de maladie et de mort. Il existe en effet dans la nature toute une série de produits qui possèdent la propriété singulière de sensibiliser les organismes vivants à l'action des rayons purement lumineux. Cette propriété entraîne pour les organismes ainsi modifiés toute une série de troubles pouvant aller jusqu'à la mort lorsqu'on les expose à l'action de la lumière et dans notre prochaine chronique nous citerons des faits qui illustrent cette manière de voir et dont le mécanisme ouvre à la science des horizons auparavant insoupçonnés. Dr Marmier.