Cinéa (1923)

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clnéa Continuant la série de ses grands drames populaires inaugurée par Roger la Honte et L'Assomm,oir, M. Louis Aubert nous annonce la sortie prochaine de Serge Panine, comédie dramatique en cinq parties, d'après le roman de M. Georges Ohnet, présenté à l'Aubert-Palace le 10 octobre dernier. C'est M. Maurice de Marsan qui eut l'idée de visualiser cette œuvre. Dans le domaine de la littérature populaire moderne, il n'est pas de romans plus accessibles et plus goûtés que ceux de M. Georges Ohnet. Et Serge Panine est bien caractéristique du genre. Il a le principal mérite de comporter un admirable rôle de femme, Mme Desvarennes, qui anime toute l'œuvre de sa haute vertu laborieuse et de sa haute maternité. On connaît l'histoire de ce prince polonais Serge Panine qui réussit à s'introduire dans la riche famille Desvarennes. Mme Desvarennes a perdu son mari et est restée seule à la tête d'une grande entreprise de meunerie. On l'appelle « la patronne » et son activité intelligente suffit à tout. Mariée à un humble boulanger et désespérant d'être mère, elle avait adopté un enfant, Pierre Delarue. Puis devenus riches, les époux Desvarennes avaient recueilli une petite orpheline, Jeanne de Cernay , que « la patronne » aime comme sa fille. Plus tard Mme Desvarennes eut une fille, Micheline. Elle associa ses deux enfants adoptifs dans le même amour. Pierre Delarue est devenu un ingé SERGE d'après le roman nieur distingué et Mme Desvarennes songe à le marier avec sa fille Micheline. Mais Jeanne de Cernay fait la connaissance d'un prince polonais, Serge Panine, sans fortune mais ambitieux. Introduit dans la famille Desvarennes, le prince délaissant Jeanne s'éprend de Micheline qui lui semble un meilleur parti. Micheline de son côté s'est laissée prendre au piège de ce charme aristocratique qui se dégage de la personne du prince et réussit à obtenir de Pierre qu'il lui rendit sa parole Sans force devant les larmes de sa fille Mme Desvarennes consent au mariage. Dans le même temps le banquier Cayrol vient solliciter la main de Jeanne. Par dépit et cruellement blessée dans son orgueil, Jeanne acceptera. Et le double mariage aura lieu. Serge Panine obtient bientôt de sa femme un « pouvoir » qui lui donne la libre disposition de sa fortune. Il se met alors à jouer, dilapidant des sommes folles et menant un train de vie princier. Le hasard d'une rencontre à Nice met les deux ménages en présence.