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Ciné-Miroir
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PARIS-NEW-YORK-PARIS
RÉALISATION DE M. ROBERT PÉGUY : PRODUCTION DE BITOWT.
Jessie lui avait remis un fétiche : le pingouin Alfred.
immense, qui tenait les yeux levés vers le ciel. Il n’y avait pas seulement là des Parisiens, mais des étrangers présents dans la capitale et aussi des gens de la banlieue et même de la province. Une grande profusion d'autos, qui menaçaient d’encombrer le champ d'aviation, et un public qui voulait sauter par-dessus les barrières. Le service d'ordre était véritablement débordé. Que se passait-il? On eût dit que ces spectateurs -gusttaient la venue de quelque messie. Ce n'était pas le messie, mais l’homme-oiseau qui, d'un coup d'aile, avait franchi l'océan Atlantique, le grand gamin qui avait résolu d'unir le nouveau continent à l’ancien monde. Naturellement, dans cette attente assionnée, il y avait beaucoup ‘angoisse, parce que les spectateurs pensaient aux deux héros français, Coli et Nungesser, qui s'étaient élancés dans les airs en vue de la même performance, et qui n'étaient jamais revenus. Ce garçon intrépide n’allait-il pas connaître, en route, la même mort affreuse ? Son avion ne s’était-il pas abîmé dans les flots ? Telles étaient les préoccupations de ces centaines de mille de personnes, tandis que les projecteurs traçaient leur sillon lumineux dans l'ombre redoutable. Mais, tout d’un coup, un cri formidable sortit de toutes les poitrines, s’éleva dans l’air : « Le voilà ! Le voilà ! » En effet, un oiseau blanc semblaït avoir percé la brume ; c'était
E 21 mai 1927, la gare aérienne du ( : Bourget était envahie par une foule
/dissait sous la voûte sombre, et / bientôt on le vit gracieusement se re sur le champ d’aviation, sur e sol de France. Et, de l'avion, on vit sortir un jeune homme imberbe, presque un enfant, un héros ingénu, qui dit : — C'est moi, Lindbergh. Il s'excusait déjà de n’avoir pas
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DISTRIBUTION
GIULIO DEL TORRE: Raoul d’Estrées.
MARCEL VIBERT : Maurice Francœur.
COLETTE DARFEUIL: Jessie Snowdon.
DIANA HART: Jacqueline Francœur.
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Pour ceite fête, Jacqueline avait revêtu une somptueuse robe à paniers.
de papiers, devant les commissaires qui s’empressaient autour de lui, véritablement sidérés par son exploit et sa simplicité. La foule app audissait, criait sa joie; le cœur de la
ance, toute meurtrie encore par la mort de ses fils, s'ouvrait tout grand pour accueillir l'enfant magnifique : Lindbergh.
A quelques jours de là, au Ritz-Bar, se trouvait un grand nombre d’habitués, jeunes hommes et jeunes femmes, celles-ci ressemblant aux premiers avec leurs cheveux coupé et leurs gestes de garçons, qni discutaient avec ardeur. Et de quoi pouvait-on parler, je vous le demande, sinon de la prouesse de Lindbergh ?
— Quel garçon épatant !
— Si simple.
— Si chic !
. — Ïl est descendu du ciel comme une fleur.
— Celui-là ne crânait pas au moins.
— On ne verra jamais son pareil.
— C'est un as!
— C'est un phénomène !
Les épithètes allaient bon train et toutes étaient également admiratives ; c'était à qui surenchérirait, dans son enthousiasme très sincère. Mais il y avait quelqu'un que ces propos paraissaient agacer ; c'était un jeune sportif : Raoul d’Estrées, qui faisait de l’aviation en amateur. Depuis quelques minutes, il ne tenait plus en place sur sa chaise et, soudain, il s'écria :
— Pour Dieu ! mes camarades, Lind h, toujours Lindbergh et rien que Lindbergh ! Est-il le seul à pouvoir accomplir une telle prouesse ?
— Qu'est-ce qui te prend? lui dit un ami,
— Non, maïs tu es malade? s’écria un autre.
— Fais-en donc autant, eh ! crâneur ! lança un troisième.
Raoul d’Estrées se tourna vers ses amis :
— Je me sens capable, moi, de faire mieux que ce res À ajouta-t-il d’un ton de défi.
Cette fois, la plaisanterie dépassait les limites, et de toutes parts boutades et rires fusèrent.
— Oui, dans les choux !
— À la gare!
— Faudrait demander la permission à ta mère !
— À ta nourrice!
Raoul d’Estrées, devenu très pâle, reprit, indigné :
— Est-il quelqu'un pour en douter?
La réponse lui fut aussitôt donnée par
Maurice Francœur, un riche armateur venu :
à par hasard, et que la prétention de Raoul agaçait.
— Moi, cher monsieur ! dit-il simplement.
Alors le silence succéda aux rires. Tous les regards furent braqués sur Raoul.
Qu'’al'ait-il faire? Allaitil relever le défi que Francœur semblait lui adresser? Ou bien allait-il reconnaître sa fanfaronnade et être le premier à s’en amuser? Mais le jeune
+ sportif avait pris la chose # -' à cœur et, fixant l’adver saire, Raoul prit la parole, tourné vers les assistants :
— À mon retour de New-Vork, je vous invite ici à boire le champagne, car j'entends, moi, accom
lir l’aller et retour, c’est-dire Paris New YorkParis.
Cette déclaration, faite avec autant de sérieux que de conviction, impressionna fort les amis de Raoul, qui n'étaient pas loin de considérer la chose comme déjà faite. Toutes les mains se tendirent vers
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