Cine Miroir (March 1928)

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170 Ciné-Miroir A9 DE FIEVRE ‘TRLUSTRE savant lord William Bryden Adgaptationfrançaise de J.Faivre; avait résolu de se rendre dans l'Afrique Centrale pour y capturer le pithécan. Miseen scène de Charles Reisner; production Warner Bros, éditée par la S Vitagraph. thrope, qui est, comme on le sait, le singe géant dont le monde entier croit la race éteinte depuis l’époque tertiaire. La nouvelle de cette En Lt était parvenue jusqu’au colonel Barklett, qui vivait dans la brousse avec une fille charmante qui se nommaïit Mary. 11 la fit appeler dès qu'il eut reçu la lettre de l'Institut Zoologique. — Mary, j'ai une nouvelle à vous apprendre; nous allons recevoir une visite : un haut personnage de l’Empire, lord Bryden, le savant illustre. — Ah! tant mieux! s’écria la jeune fille d’un ton satisfait, cela nous changera de toutes les brutes qui sont vos amis, Il attendait avec effroi ce que Bambouli allait faire. — Merci, ma chère fille. J’ai quelque chose à ajouter, et d’important. —— Quoi donc ? — Lord Bryden est célibataire. — Et puis ? — Et puis vous êtes une jolie fille qui feriez une très charmante lady, répondit le colonel avec un sourire. Se, 11 n’ajouta pas un autre mot, mais il y avait long: temps que Mary avait compris. C'était, d’ailleurs, une marotte, chez le brave colonel Barklett, de jeter, si j'ose dire, sa fille à la tête des gens. Hélas ! tout ne s'arrange pas, en ce monde, comme on le désirerait : si le colonel Barklett rêvait de donner Mary à lord Bryden, le savant était bien résolu à la refuser, car il était un célibataire endurci. Il voulait bien faire la chasse aux singes, mais pas aux femmes. Iord Bryden, en montant dans le paquebot qui devait l'emmener en Afrique, avait confié ses colis à un obscur porteur de bagages, Jack Piaff, garçon extraordinaire, qui ne manquait pas de chic ni d'invention, puisqu'il trouva le moyen de semer la panique dans le paquebot et de semer en route les colis du noble lord. Un vrai type, quoi ! En l’examinant, lord Bryden se frappa le front ; il avait trouvé une solution pour échapper à la douce Mary. — Mon ami, dit-il à Jack Piaff, je pourrais vous livrer au capitaine ou à la police ; si vous w’êtes pas un voleur, vous êtes un maladroit. — Hélas ! soupira le jeune homme. — Vous pouvez réparer vos fautes, mais à une condition. — Je souscris à toutes, dit le garçon. — Eh bien! voici. À partir de maintenant, vous êtes lord Bryden; vous me remplacez dans la vie. Vous êtes devenu un célèbre savant. — Je sais À peine lire. COMÉDIE JOUÉE par SYD. CHAPLIN LLLE ve bvetarseseé où Jack Piaff était un garçon extraordinaire. — Ça ne fait rien, dit lord Bryden. Voici mes papiers; voici de l'argent. Bonne chance ! Voici comment le pseudo-lord Bryden fit une entrée enthousiaste dans le district du colonel Barklett, reçu merveilleusement par l'officier et la charmante Mary, qui, tout de suite, vit d’un bon œil le jeune savant, qu’elle voyait dans ses rêves fort décrépit. On prépara Lee dition du pithécanthrope, puisque lord Bryden était venu pour cela. Et l’on se mit en route. Mais le malheureux Jack Piaff-Bryden n'avait pas de chance; au moment de partir, il fut terrassé par 499 de fièvre; vous savez que 39°, c’est déjà mauvais signe, mais 10° de plus, ç’aurait dû être la mort certaine. Mais, heureusement Le lui, le udo-lord Bryden avait près de lui la charmante Mary, la meilleure es infirmières. Mais la fièvre joue de bien mauvais tours : il y avait chez le colonel Barklett un singe familier, Bambouli, que, dans son délire, Jack prit pour le monstre recherché. Après des minutes d’effroi, notre héros réussit à amadouer l’animal à l’aide d’une patte de léopard et de deux livres de caramels mous. Cette victoire remportée, Jack se jeta bravement dans la jungle; maïs, là, il rencontra des ennemis moins patients, tigres et lions, qui lui donnèrent une chasse effrénée et le ramenèrent chez le colonel Barklett. Pour comble, le fameux pithécanthrope s'était mis de la partie ; grâce à Bambouli, son allié, Jack captura le monstre et sauva Mary d’une mort certaine. Mais l'heure était venue pour le faux lord Bryden de choisir entre l’estime et l'amour de Mary. Sans hésitation, il avoua sa supercherie. — Je ne suis qu'un pauvre diable qui rue, depuis l’enfance, dans les brancards de la misère, confessa-t-il. Et la jeune fille répondit : — Je vous aimais glorieux; maintenant que je vous sais obscur et malheureux... je t'adore. On devine, le reste. Une douce intimité ne tarda pas à s'établir entre le faux lorä Bryden et la douce Mary. Bambouli assistait, très imbassible, au flirt des deux amoureux.