Cine Miroir (September 1933)

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T LAUZIN. Paul vivait! avec AUX, RITTER était employé à l'Union Bank, où il touchait des appointements modestes. Il avait pour ami Clodion, un graphologue distingué, mais désargenté. Les deux jeunes gens campaient momentanément dans la villa princière, mais vide, d'un financier en déplacement à l'étranger. Ils avaient dressé, dans le salon, un mobilier de fortune, constitué par un simple lit de fer, un vague divan et quelques caisses qui servaient de table ou de sièges. A la banque où il travaillait, Paul était affecté au service étranger, et le hasard voulut qu'il rencontra un jour la propre fille du directeur de la banque qui revenait d'Angleterre. Les deux jeunes gens firent connaissance et se dirigèrent ensemble vers la villa du directeur M. Monti, car Paul allait y porter des papiers à signer. Amusée par cette coïncidence et devenue moins farouche, Hélène interrogea Paul, aui se flatta d’être un ami et collègue de M. Monti. Mue par un sentiment romanesque, Hélène, à son tour, prétendit venir chez le directeur en solliciteuse. — Je nie nomme Mlle Monca. Puisque M. Monti est votre ami ne pourriez-vous pas intervenir en ma faveur. Paul promit, et Hélène de son côté, vint rendre visite à Paul Ritter. Devant la pauvreté de son mobilier, Paul fut contraint d'avouer sa condition sociale, Il le fit d'ailleurs avec bonne humeur, exalta le travail et railla, de façon acerbe, les jeunes filles, comme celle ‘de son directeur, qui menaient une vie oisive et sans but. Héiène avait été sensible aux paroles du jeune homme. Rentrée chez elle, elle décida de se mettre au travail et exposa ses projets à son père. — Je prendrai, lui dit-elle, un nom d'emprunt, Mile Monca, et j'entrerai à la banque comme simple emplovée. M. Monti accepta. Sa connaissance des langues étrangères fit désigner Hélène pour le service étranger. Paul l’accueillit avec la plus vive surprise et la plus délicate émotion. La jeune fille sympathisa vite avec toutes ses collègues et, le samedi suivant, cle acceptait d'aller à la campagne avec Paui, son ami Clodion et une autre employée, Isabelle. Sur une route déserte, le ee. joyeux rencontra précisément M. Monti, qui était immobilisé par une panne d'auto, Paul Kemp ....... son ami Clodion, graphologue distingué, dans la villa d'un financier 2n Un homme de cœur MISE EN SCÈNE DE G. DE BOLVARY, ÉDITION VANDERHEYDEN, DISTRIBUEÉË PAR LES FILMS ALBERT LAUZIN DISTRIBUTION Gustave Frôhlich............ Ma ia Solveg................ Gustave Waldan.............. on an ee Er ie C4 voyage à l'étranger. Complice de la comédie de sa fille, M. Monti se joignit aux jeunes gens jusqu'à la prochaine auberge. Il fit même danser Hélène. La semaine sui Paul Ritter. Hélène. vante, à son bureau, Paul avait été Nr COS chargé de mettre au net et d'expédier Monti. un contrat très important qui liait la banque à un consortium américain, dirigé par Van Diemen. Clodion, mis au courant de cette affaire, démontra à son ami, par des preuves graphologiques, que Van Diemen était un escroc, et il décida Paul à différer l'envoi du contrat. Le même soir, le service étran ‘ ger était en émoi. Tous les employés, sauf Hélène, venaient de recevoir une invitation à un bal offert par M. Monti. Ce fut le signal d’une répétition de danses. Le che , M. Delmar, surgit à l'improviste. Il saisit l’occasion d'exercer sa vengeance contre Hélène, qui avait toujours été rebelle à ses amabilités. Il la renvoya pour s'être livrée à la danse pendant les heures de travail. Elle que brusquement ie bureau. {orsque Paul constata son absence, il courut à sa recherche. A la pension où elle logeait, la gouvernante ne l'avait pas vue paraître. — Cela ne m'étonne qu’à moitié, ajouta t-elle. Cette petite menait une vie étrange, et je l’ai entendue souvent téléphoner à un homme en termes très tendres. Cependant, à la soirée offerte par M. Monti, celui-ci présentait sa fille à ses invités. Soudain, il fut appelé au téiéphone, et il apprit avec stupeur que Van Diemen venait d'être arrêté : c'était un escroc qui avait falsifié ie bilan de toutes ses entreprises. Paul s'était abstenu d’aller à la soir/e parce que Hélène n'avait pas été invitée, Il entendit à son appareil de radio les détails sur l’escroquerie de Van Diemen. I] se rendit aussitôt au bal et informa M. Monti que le contrat n'était pas parti. Chaudement félicité, il allait se retirer quand il eut la surprise de rencontrer Hélène. 11 rapprocha la présence de la jeune fille chez M. Monti des insinuations de la gouvernante de la pension et, après avoir adressé à la jeune fille quelques paroles jalouses, il lui tourna le dos et disparut. Hélène demanda à son père d'intervenir pour dissiper le malentendu. M. Monti pria tous ses invités de le suivre jusqu'à la villa de Paul. Tout s’arrangea le mieux du monde, et le directeur tendit à son employé une main bienveillante en lui laissant entendre qu'il approuvait son inclination pour sa fille.