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Hiroi
e Muraille
N COLUMBIA
3UTION
tanwyck Davis.
sther FYon.
Connolly es.
Gordon Strike.
Mori ES:
démontrer à Megan que tous les efforts des missionnaires pour imposer aux Chinois l'esprit chrétien de l'Occident demeurerait toujours stérile.
Les choses, en effet, se passèrent comme l'avait prévu Ven. Malgré l'amitié de Mah-Li pour la jeune Américaine, malgré la parole donnée, MahLi s'évada un beau matin et passa à l'ennemi.
Quelques jours après, les effets de la trahison de Mah-Li se firent sentir.
Le train blindé qui abritait la fortune du général fut capturé. C'était la défaite prochaine. L'argent, en Chine plus qu'ailleurs, est le nerf de la guerre.
Un à un, les chefs, puis les soldats, abandonnèrent leur général. Ven, désemparé, impuissant à se faire aimer de Megan, qui lui opposait toujours une fierté dédaigneuse, préféra diparaître et s'empoisonna.
Un après-midi, un soldat pénétra dans la pièce où Megan achevait d'écrire une lettre et lui dit :
— Le général vous fait demander immédiatement. ,
> et avait entrepris de se faire aimer d'elle.
Devant l'air
pressentit que quelque
Elle eut à subir les menaces de Jones, un Anglais qui était l'homme d'affaires de Yen.
affolé du soldat, Megan
venait de se passer.
Elle avait vu,
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Megan et Mah-L
en effet,
chose de grave
Ven, quelques
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heures auparavant, mais un Ven déprimé et malade, qui lui avait renouvelé ses serments d'amour, avec un ton, cette fois, qui ne lui était pas habituel. Megan l'avait doucement éconduit. Il la réclamait d'’urgence maintenant. Que pouvait-il avoir à lui dire encore ?
Megan se précipita vers le bureau du général. Lorsqu'elle y entra, Ven agonisait déjà.
— Pardonnez-moi, miss Megan, murmura-t-il avec une exquise politesse, de vous infliger ce dernier ennui. Je vais quitter cette vie qui n’a plus rien à me donner, mais auparavant j'ai tenu à vous dire que vous aviez raison contre moi. Je vous ai souvent importunée par mes serments d'amour. Je comprends aujourd'hui que vous n'étiez pas faite pout moi. Je vous ai retenue prisonnière, je vous rends aujourd’hui votre liberté. Partez, vous êtes libre, allez vivre parmi les vôtres, parmi ces Occidentaux qui ne nous ont jamais compris et qui ne nous comprendront jamais.
En prononçant ces derniers mots, Ven s'était affaissé, Il ne devait plus se relever. Le poison violent qu'il avait absorbé, faisait son effet,
11 mourut quelques instants plus tard, sans ajouter use parole et sans paraître souffrir,
Megan, bouleversée, assista impuissante à cette agonie.
Elle croyait, enfin, que ce Chinois lui avait été attaché au delà de tout ce qu’on peut imaginer.
Il se sacrifiait à son amour.
Il mourait d’être un Oriental incompris.
Sans plus attendre, le soir même, elle partait vers les siens, vers la civilisation, ayant renoncé pour toujours à ses idées philanthropiques. Mais, souvent par la suite, Megan devait revoir passer devant ses yeux l’image du général Yen, l’homme d'Orient qui était mort
i, qui s'étaient liées d'amitié, priaient. pour elle,