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E k : |
IMONE était une jeune Parisienne fort renommée pour son luxe et 1a beauté de ses toilettes ; tout cela lui venait d’un industriel nommé Michel, qui subvenait largement à toutes ses fantaisies. Et Simone en avait beaucoup. Une nuit qu’elle se reposait de toutes ses courses dans les magasins, de ses évolutions au dancing et de ses soirées dans les cabarets à la mode, la sonnette du téléphone la réveilla brusquement. Sa première pensée fut de laisser l'appareil sonner inutilement ; mais elle ne pouvait se rendormir; alors elle
ptit le récepteur :
— Qui est là?
— C'est vous, Simone? fit la voix.
— Oui, qui êtes-vous?
— Un de vos amis qui voudrait aller vous dire bonjour.
— Mais c’est impossible.
— Pourquoi est-ce impossible? demandait la voix que Simone pressentait jeune et pleine d'ardeur.
— Parce que je ne suis pas seule.
— Allons donc ! Vous ne m’auriez pas parlé ainsi.
Je vois que je ne te fais — Je vous qe de me laisser tranquille. FA SOS 2 : — J'accours!
Le plaisir ; [u U dérange ? — 2 vous ferai mettre à la porte !
dit Michel. — À tout à l'heure !
— Zaut ! lança Simone avec gaminerie.
Et elle posa sa tête contre son oreiller.
Pierre, le jeune homme qui l’avait appelée, était un oisif, comme il y en a tant aujourd’hui, qui ne savait pas comment finir sa soirée. Il avait cherché, dans l’annuaïre du téléphone, un nom de femme, et celui de Simone était tombé au hasard sous ses yeux. Il l'avait donc appelée, à la fois par plaisanterie et par curiosité. Simone s'était à peine rendormie qu’une sonnerie se fit entendre de nouveau ; cette fois, c'était à sa porte. Elle se mit à jurer comme un palefrenier, si tant est que les palefreniers d'autrefois juraient comme les jolies femmes d’aujourd'hui. Mais elle finit par ouvrir au visiteur après des pourparlers assez saugrenus, et ce ne fut pas sans surprise qu'elle vit entrer Pierre, jeune homme de bonne famille, élégant et spirituel, qui commença par s’excuser et ensuite par dire qu’il était étudiant en droit. Il inventa une fable à laquelle Simone crut tout de suite, puisqu'on lui disait qu'on l'avait remarquée aux courses en raison de sa grâce, de son élégance et de sa beauté. Mais tandis que les jeunes gens étaient à parler et à discuter ensemble, une sorte de grincement vint de la serrure ; une clé essayait d’auvrit la porte.
— C’est mon ami, souffla la jeune femme.
Et cllc poussa vivement Pierre dans le premier placard qui se trouvait à sa portée. Elle avait eu juste le temps de faire disparaître le jeune homme, car Michel, son protecteur, se trouvait déjà dans sa chambre. — Qu'est-ce que tu viens faire? demanda Simone.
— J'ai vu de Îa lumière à tes fenêtres et j'ai pensé que tu ne dorimais pas. Je venais te dire un petit bonsoir.
— Je te remercie, fit Simone d’un air indifférent.
— Je vois que je ne te fais pas plaisir ; je te dérange?
— Mais non, voyons.
— Tu étais en train de parler avec quelqu'un?
— C'est stupide !
Il se retira en souriant, sans avoir poussé plus loin ses investigations : mais il avait parfaitement compris
ce qui se passait. Mais l’homme n'était plus jeune et il tenait à
Simone. Les deux jeunes gens reprirent lcur entretien une fois que Michel #
fut parti ct cet entretien n'était
#. ds. Les deux hommes eurent # à * une explication : 4.# "°°
assez vite dra-…