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Buster Keaton dans « Le Roi des Champs-Elysées », un nouveau film Paramount réalisé par Max Nossek.
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D -. CD. |
du Studio
Les costumes de Buster Keaton
| Dust t qui aurait pu surprendre certaines prises de vues du film que vient de tourner Buster Keaton, le Roi des Champs-Elysées, aurait, pour sa première visite aux studios, aperçu le grand comique sous l'aspect d’un impeccable gentleman : jaquette, pantalon rayé, chapeau haut de forme... Un vrai prince de l’élégance.
Quelques jours plus tard, changement total. Buster avait endossé une défroque de prisonnier; au dos de la blouse marron qu'il portait, était fixé le numéro matricule 131313, et un affreux «calot » remplaçait, sur le « chef » de notre héros, le resplendissant « huit reflets » du début.
Quel crime avait donc commis Buster Keaton pour mériter une telle déchéance?
C’est le secret du Roï des Champs-Elysées, le premier film français tourné par Buster Keaton, dont le metteur en scène Nossek vient d'achever la réalisation pour Néro-Film, aux Studios Paramount de Saint-Maurice.
Un garde républicain trop coquet
pes dont René Guissart vient d'achever la réalisation pour France-Univers Films, comporte plusieurs-scènes à grand spectacle qui se déroulent à l’Opéra, le soir du bal des Petits Lits blancs.
Cette solennité parisienne a été reconstituée au studio avec tout le faste et l'élégance qu’elle comporte, et, pendant quarante-huit heures, on aurait pu réellement se croire transporté dans les couloirs des loges de l’Académie Nationale de Musique.
Mais le grand attrait de cette reconstitution résida dans la présence d’un piquet de gardes municipaux qui, en grande tenue de gala, assurèrent, comme ils le font dans la réalité, le service d’ordre à l’entrée du bal.
Pendant deux jours, les gardes républicains qui prêtèrent leur concours aux prises de vues, furent les rois du studio.
Quand leur x rôle » ne les retenaît pas sur le plateau,
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ils prenaient le frais dans le jardin et, conquis par l'ambiance, ne parlaient plus que cinéma. Et comme l’un d'eux, vieux soldat à la poitrine couverte de décorations, avait eu l’imprudence de rectifier devant un miroir l’ordonnance de sa tentie et épongeait son visage en sueur, un de ses camarades lui lança :
— Dis donc, Greta Garbo, veux-tu que j'appelle le
maquilleur pour qu’il te refasse une beauté ? Ie surnom lui restera peut-être!
Départ pour l'Italie
ERNIÈREMENT, sut le quai de la gare de Lyon, une foule d’amis et de journalistes étaient venus souhaiter bon voyage à Arlette Marchal, Madeleine Renaud, Henri Rollan, Jean Marchat, qui partaient pour Rome, où ils vont tourner la version française de /a Marche nuptiale.
Ia réalisation de ce film, tiré de l’œuvre célèbre de Henry Bataille, a déjà commencé.
Grâce à une autorisation spécialement accordée par le gouvernement italien, le metteur en scène Mario Bonnard a pu filmer en extérieurs à la villa d’Este, à Tivoli, près de Rome, une fête de nuit. première scène du film qu'il réalisera en deux versions : française et italienne.
Dans les premiers jours d'octobre, les intérieurs commenceront aux studios de la Cinès-Pittaluga.
« Maria Chapdelaine » est terminé
E tableau de travail du grand film de Julien Duvivier, Maria Chapdelaine, a été suivi à la lettre, mais non sans qu'aient été accomplis, quelquefois, de véritables tours de force. C’est que la réalisation d’un film comme Maria Chapdelaine, qui nécessita, notamment, deux voyages au Canada, en hiver et au printemps, et qui comprend de nombreuses vedettes, telles que Madeleine Renaud, Jean Gabin, J.-P. Aumont, André Bacqué, Suzanne Desprès, est remplie d’imprévu. Grâce au labeur acharné, mais rationnel, des réalisateurs, grâce à l’enthousiasme et à la conscience des interprètes, tont a été terminé au jour fixé. . La synchronisation de la musique de Jean Wiener vient d’être faite et la présentation de Maria Chapdelaine pourra avoir lieu fin octobre.
Un avancement inespéré
ADY BERRY, qui joue le rôle de « la colonelle »
dans Mam’zelle Spahi, avoue avoir eu dans ce film un avancement inespéré. En effet, le dernier film qu'elle tourna fut les Gaîtés de l’escadron… et elle n’était que cantinière.
Cette fois, la voilà colonelle,
— Aussi, dit-elle en riant, voilà pourquoi je me suis attachée à composer ce rôle avec tant de soin. Figurez-vous que je me suis fait confectionner une robe de « vraie colonelle » ; il y a même une garniture pailletée — d’ailleurs très chic — qui joue un peu, sur les bras, le rôle d’épaulettes.., car, enfin, si
S le colonel a des épaulettes, pourquoi
é — sa femme n’en aurait-elle pas?
Constant Rémy, Line Noro et Gaby Triquet, qui joue un rôle de petit garçon, dans «Le petit Jacques », le beau film réalisé par Gaston Roudès.