Cine Miroir (July 1936)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

420 La musique vient par ici Mise en scène de Victor Schertzinger. Production Columbia, éditée par les Films Osso. DES FEREBUrTION Harry Richman.. .… Harry Wallace. Rochelle Hudson. … Suzanne Courtney. Walter Connolly.. .. Hector Courtney. Michael Bartlett.. . Michael Bartlett. Douglas Dumbrille Bishop. Lionel Stander.. . … O'Casey. Henry Mollison. . Stephen. Etienne Girardot. …. Brewster. ARRY WALLACE, le célèbre artiste de music-hall de Broadway, qui est le quartier commerçant de New-York, était tout à fait découragé. Il n'avait pu persuader Bishop, le producteur du prochain spectacle, que la nouvelle chanson La Musique vient par ici! était le prototype de ce qu'il avait besoin pour lancer sa revue. Tous ses arguments étaient tombés à plat. — Vous ne voulez pas comprendre, Bishop! s'’écria-t-il, énervé. — Mais votre idée est absurde. — Vous n'avez pas écouté. — Si, mais je trouve la musique détestable, — Allez au diable ! s’écria Harry. me ee es — Ce qui veut dire, murmura Bishop. Harry avait fait engager Farley et Riley, deux virtuoses du trombone et du piston. — Que je quitte le music-hall. — Et pourquoi faire, grands dieux ! Avezvous des rentes ? — Non, mais j'ai l’intention de me reposer. — Bonsoir ! — Bonsoir ! Et Harry Wallace fit comme il l'avait dit : il monta dans sa voiture et la poussa droit devant lui. C'est ainsi qu'il s'arrêta à Adams ville, petite ville du Mississipi, parce qu'il avait vu beaucoup de monde amassé sur le bord du fleuve. — Qu'y a-t-il ? demanda Harry. — Nous sommes là pour le théâtre, répliqua quelqu'un. — Mais où est le théâtre ? — Vous êtes bien pressé ? — Dame, autant que vous. — On attend le show-boat, dit un voisin. — Alors je reste, décida Harry. I] n'avait jamais assisté à une : représentation du théâtre ambuÀ : lant qui avait lieu sur un bateau. Il était anxieux d'assister au spectacle. Et lorsque le show-boat se montra et fut amarré dans le petit port, Harry fut un des premiers à monter à bord. À peine était-il sur le pont qu'il tomba en arrêt devant un être ravissant qui était la fille du propriétaire du bateau. Suzanne Courtney, c'était son nom, était en train de passer la revue des aspirants « premiers rôles »:; elle les choiïsissait parmi les jeunes gens qui s'étaient présentés à bord et elle prit Harry pour un de ceuxci. — Je voudrais bien vous engager, dit-elle. — Moi aussi, fit Harry. — Il faut d'abord savoir ce que’ vous savez faire. — Tout ce que vous voudrez ! s’écria Harry, plein d'enthousiasme. La jeune fille se mit à sourire gentiment. — Venez près de moi, dit-elle, et murmurez à mon oreille : « Je vous aime. » Naturellement, Harry ne se le fit Harry débuta comme jeune premier et obtint un grand succès.