Cine Miroir (July 1936)

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Ét, 4 PT sarl te + ., d ” ÿ # . 1 En dehors de leur les trois À l P, 2 | He “Se | Marcelle Praïnce. .. … Me Aurore. O0. Se ne Aïcha. RO sb Jacquot. Barbara la May .. .. .. La danseuse. ‘oduction des Films Vendôme. Une discussion s'engagea, qui ne tarda pas à tourner à l’aigre, et «M. Hubert » jeta le visillard à la porte. Celui-ci trébucha si malheureusement qu'il tomba dans l'escalier. Il parvint cependant à se releyer et à rentrer chez lui, maïs le coup avait été rude. Il ne devait pas s’en remettre. Il sentait maintenant la mort venir. Loulou, Jacquot et Aïcha étaient autour de lui et le soignaient avec douceur et sollicitude. — Je vous remercie, mes chers enfants, dit un jour le père Fxquis ; je vous remercie de votre bonté, et je vous remercie d’avoir égayé de votre jeunesse mes dernières années. Je vais vous faire une confidence. Il y a, dans la boutique où vous travaillez tous les jours, un trésor caché ; je ne veux pas que cet argent aille à ma famille. C'est assez que la loi m'oblige à leur laisser le magasin. C'est une somme que j'ai amassée sou à sou; pattagez-vous cette petite fortune ; elle est là, dans une boîte à chaussures, derrière la cloison de gauche du magasin. Le père Fxquis s’éteignit doucement. Des jours et des mois avaient déjà passé. L'argent était dans une nouvelle cachette. Mme Aurore et les nouveaux fiancés avaient pris possession du magasin et gardaient les trois jeunes gens, dans l'espoir d'apprendre quelque chose. car Mne Aurore flairait un mystère. Si Loulou, Jacquot et Aïcha assuraient normalement leut service au magasin dans la journée, chaque soir ils s'en allaient faire la fête joyeusement dans les établissements où l’on dépense beaucoup d'argent. Un dimanche, Loulou, qui s'était découvert depuis quelque Re un secret penchant pour Rose, lui offrit un joli bracelet et fit avec elle | une fugue sur le lac du Vésinet. Le jeune couple dansa et but pas mal Be de champagne, si bien que Rose rentra chez elle complètement grise et portant au bras le fameux bracelet. — Qui t'a offert ce bijou ? lui demanda Mme Aurore, scandalisée. — Ioulou, avec qui je suis allée me promener aure a bien voulu me ’offrir. D'un commun accord avec la mère de Rose, M. Hubert décida d’agir. Il se rendit au magasin et y trouva Aïcha, qui était justement seule. Ilessaya de la faire parler, alla même jusqu'à la menacer ; mais elle résista et le gifla. Le lendemain, Hubert fouilla lui . déconcertés que lui-même, car il ne trouva p ais Aïcha soignait le père Exquis avec sollicitude. même le magasin en présence des trois Ke qui furent aussi us l'argent. Il était persuadé maintenant que le magot n'avait jamais existé, et il abandon _na ses espoirs et sa fiancée ! Solution providentielle, en somme, car Loulou et Rose s’aimaient tendrement maintenant, et peu leur importait l'argent. Leurs fiançailles eurent lieu quelque temps après dans la boutique. On fêta joyeusement cet heureux événement. Chacun fut mis à contribution et montra ses talents. Aîcha joua de la trompette, Loulou fit des tours de cartes, Jacquot des tours de forces, et l’on vit tout à coup apparaître sous la serviette le trésor perdu, ou, tout au moins, le « trésor caché », car Rose, plus ma line que tous, l'avait subtilisé pour mettre à l'épreuve l'élu de son cœur. l'histoire finit ainsi. puisque les gens heureux n’ont pas d'histoire.