Cine-Journal (Apr - June 1911)

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N° 136 Ie' Avril 191 i Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAD flBOMMEMEriTS : FRANCE Un an 10 fr. ÉTRANGER Un an 12fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administratli : 30, Rue Bergère PARIS Prudence nécessaire Je voudrais bien ne pas avoir à revenir sur la <( brûlante ■> question des incendies causés par l'inflammabilité des films. Mais chaque semaine nous apporte, avec une douloureuse régularité, de nouveaux sinistres et je dois, malgré moi, en parler quelque peu puisque la presse générale en parle beaucoup trop. La catastrophe de Lille, les six victimes que nos charitables confrères imputent bruyamment au cinématographe, leur échappent en réalité. Certes, le feu a bien consumé une maison dans laquelle se trouvait du film mais il n'est nullement établi que le premier foyer se soit allumé clans la chambre de débarras où M. Leleu plaçait ses bobines. Tout a été brûlé. Seul le cinéma demeure. En tout cas, la représentation du soir était depuis longtemps terminée lorsque les flammes ont paru et seuls les journaux de mauvaise foi ont pu lancer sur les boulevards parisiens cet étonnant canard qu un incendie de cinématographe avait fait six victimes. Les passants, effarés et qui avalent toutes les informations sans les digérer, se laissent suggestionner par ces nouvelles à sensation et c'est ainsi que des paniques se produisent lorsque le danger apparaît. Les précises observations p par le Directeur de l'Omnia à I ille, de vraient, si l'on voulait faire œuvre de sa gesse, être publiées par tous les jour naux. J'engage vivement l<m ploitants à les faire lire — puisqu'elle paraissent dans ce numéro — par tous les rédacteurs de province et au besoin provoquer des articles de vulgarisât' > qui, en expliquant le mécanisme de l appareils projecteurs, rassureraient le p blic. Cette contre campagne, sans aucun doute appuyée par I française du cinématographe, s'im plus en plus. Il faut agir. Au demeurant, la plus grau ! des installations cinématographi ; trôlées par les pouvoirs de police mun pale offrent des garanties de sécurité beaucoup supérieures à celles qu on pose aux théâtres ordinaires. Mucôté de ces salles, il existe en heureusement, un certain nom! ploitations rudiment. mes dans les appareils, la lumièi général comportent des est de l'intérêt de notre industi duire i :s établissements au plus p à tous les hommes rieux que je m*a Iresse en les priant d a iueui sui l'esprit I gués retardataires. ['entends bien que to dérations n'ont de valeui que ; que temps, puisque la pellicule ininfl un!. le va i ertainemenl : jour ou l'autre, mais, tant que nous l'aurons pas l'une l.u on générale, il I vient que non soyions prudents e pas notre v ie, i elli tateurs et celle de toi cinéma <il" sont en jeu? ( .. 1 )