Cine-Journal (Apr - June 1911)

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la pellicule et du support. Il suffit de produire cette séparation dans l'obscurité pour voir la lueur électrique, et cette lueur est d'autant plus vive que le mouvement de l'enlèvement de la couche est plus brusque. (i II n'est pas nécessaire que la pellicule soit en celluloïd, un autre corps, gélatine albumine, etc., produit le même éclair. (( J'ai fait il y a douze ans, l'expérience suivante: o Deux pellicules sensibles à base de gélatine, sans collcdion ni celluloïd, furent placées dans des conditions de séchage telles que l'une se détacha violemment de son support, tandis que l'autre, séchée à basse température, dut être incisée sur son pourtour pour être soulevée. Aux essais, la première présenta des traces de voile bien définies, mais partielles, tandis que la deuxième avait conservé toute sa pureté. Donc, l'action lumineuse avait été assez puissante dans le premier cas pour voiler la couche sensible. » Lp même phénomène a lieu quand on détache les pellicules en celluloïd, sensibles ou r.c/i sensibles, des glaces sur lesquelles a été coulé le celluloïd liquide. En prenant la pellicule par les deux extrémités, on voit nettement les lueurs électriques se produire entre la glace et la pellicule, et l'action est assez forte pour voiler la pellicule si elle est sensibilisée; en même temps il se produit une attraction très fortt\ et la pellicule adhère de nouveau à son support si on l'abandonne à elle-même. » "Il'y a lieu de rapprocher de ces documents la note suivante: « Curieux phénomène d'élcclrisalion. — M. F. Drouin a signalé dans la Science en Faillie un curieux phénomène d'éleclrisation, qui se produit lorsqu'on détache une -preuve photographique gélatinée de la glace; celle-ci s'électrise tellement fort qu'on peut en tirer à la main de petites étincelles, s'en servir comme plateau d'électrophore et attirer à une distance de 7 à 8 centimètres des corps légers. « La façon la plus simple de répéter l'expérience est la suivante: on prend une épreuve photographique sur papier à la gélatine (papier aristotype, papier au nitrate d'argent, etc.) et on l'applique sur la glace, sous l'eau, de la même façon que pour l'éuaillage ordinaire; on laisse sécher parfaitement, c'est-à-dire pendant I 2 à 1 5 heures. « On pose alors le tout sur deux supports (deux volumes par exemple) , l'épreuve en dessus, et on place sous la glace des bouts de papier, soit de la moelle de sureau. On détache alors l'épreuve de la façon ordinaire. (( Il n'est nullement nécessaire d'opérer rapidement, e* les corps légers se précipitent sous la glace. Une épreuve au charbon reportée au verre peut être détachée en donnant lieu au même phénomène. h Si l'épreuve n'est pas doublée, on constate que la mince pellicule de gélatine est attirée fortement à sa place primitive, si on l'abandonne pendant l'opération. » En résumé, il importe de recommander aux opérateurs qui emploient des pellicules sensibles sur celluloïd ou toute autre matière analogue de les manipuler avec précaution, en évitant les frottements qui pourraient déterminer une action électrique et provoquer la production d'étincelles, dont i image apparaîtrait au développement sous forme d arbores cences, qui sont en somme des éclairs en miniature. BIOGRAPH KALEM LUBIN SELIG ESSANAY M. P. SALES AGENCY VENTE DES EILMS : 45. GERRARV STREET, I ONVRl » M Succursale à PARIS, 13, Rue du Eauhourg-Montnuirtre Téléphone 127 19 Écrire pour 1.-, Nulles «1. \. .,.%.-.,., i.