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Opinion Anglaise
Ce que les Anglais pensent des Films qu'ils
ne peuvent pas éviter. — Nommage de
la cinématographie d'Outre-Manche
aux productions Françaises,
Américaines et autres.
Quelques Critiques
intéressées.
Voici un article dû à la plume de M. Curtis Brovvn et que je viens de découvrir dans le " Republican ", Sprin£field (Mass .). De peur d'en atténuer la saveur, je le reproduis " in extenso " : il ne pourra manquer d'intéresser les lecteurs du " CINE-JOURNAL ", auxquels je laisse le soin d'en faire le commentaire.
« Il y a cinq ans, il n'y avait pas de cinématographes en Angleterre. Il y a à peine trois ans que le « Pavillon Théâtre », dans Piccadilly Circus, ouvrait ses portes et donnait des représentations cinématographiques en matinées rarement plus d'une vingtaine de personnes y prenaient place à la fois. A l'heure actuelle, l'Angleterre possède plus de 2.000 cinès : Londres seul en compte 250 et je sais, de source certaine, que les sommes consacrées à ces entreprises s'élèvent à plus de 10 millions de dollars. De nouveaux établissements sont construits aussi rapidement que les méthodes de construction anglaises le permettent; de nouvelles compagnies se créent chaque jour et si quelques-unes d'entre elles échouent, le plus grand nombre prospère.
« Une petite maison, près de Piccadilly
Circus — 300 sièges environ — rapporte à ses propriétaires un profit annuel de 50.000 dollars, et beaucoup d'autres montrent, chaque année, la jolie somme de 25.000 dollars du bon côté de la balance. Dans certaines parties de Londres, la cinématographie est si populaire, que des théâtres sont construits côte à côte, chacun ayant son « aboyeur » pour célébrer les mérites du programme. Les cinés de Leicester Square sont si populaires, que les samedis, dimanches et jours de fête, des miliers de personnes ne peuvent trouver admission faute de place.
« Quelle est la cause de ce remarquable changement de la part du public anglais et de la prospérité étonnante des cinématographes? De l'opinion de ceux bien qualifiés pour savoir, tout ceci est dû aux films américains. En Angleterre, aussi bien qu'aux Etats-Unis, les cinés dépendent entièrement des films américains, et si les principaux fabricants américains venaient à cesser de fabriquer ou refusaient de vendre subitement, ce serait un crack épouvantable parmi les exploitants. Il y a bien des fabricants anglais, français, italiens, norvégiens en quantité innombrable, mais à l'exception d'une seule Compagnie française (sic) , aucun d'eux n'a le courage ou l'argent nécessaire pour fabriquer des films, dont la qualité et la variété puissent être appréciées par le public qui supporte l'industrie cinématographique.
« Et ceci est confirmé par Montagne A. Pyke, directeur d'une compagnie, possédant toute une rangée de théâtres cinématographiques à Londres, dans une interview que j'ai eue hier avec lui. Sous la direction géniale de M. Pyke, sa compagnie, en effet, exploite
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Interprètes : M"« NAPIERKOWSKA -. MM. FOOTIT et ses Fils
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CUHE KYI»IVOTIQUE:
(Très comique)