Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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hit me me coup, If Ciné-Joumal devient le * commissionnaire « de l'acheteur. Après l'avoir informe, il peut le guider utilement et lui faciliter toutes relations arec son fournisseur éventuel. Au besoin, dans le cas très fréquent où l'exploitant ne peut se déplacer, il acheté pour lui, selon son goût, celui de son public et les ressources de son budget. Les préférences de la clientèle sont si tutrices que toutes les marques y trouvent place : au demeurant, les meilleurs programmes ne sont-ils pas ceux qui se recommandent de ht diversité des films :' Tel est le double rôle du Ciné-Journal. // estimera surtout l'avoir rempli lorsqu'il aura donne à ses lecteurs le plus d'informations possible. C'est dire (pi' il compte sur tous ses lecteurs pour une collaboration constante. Les colonnes de sa « Tribune » sont ouvertes à tous ceux qui, hors des querelles personnelles, ont quelque chose à écrire de nouveau ou d'utile. Sur quoi, Ciné-Journal s'étant présenté au lecteur, envoie à tous ses souhaits de prospérité pour la saison qui va s'ouvrir et prie ses confrères de la presse française et de l'étranger d'agréer l'assurance de sa cordiale confraternité. Georges DUREAU. ù $ Q. Q. Q ù Q. Q. .4 Q çj ô ô Cj Cj q ô Cj q ô ô g ô g ô o 4 .âj$$8Jjj Projection Stéréoscopique La question du relief en projection est une de celles qui ont passionné et intéressent encore à l'heure actuelle bien des chercheurs. Depuis que la projection lumineuse est chose courante, on s'est préoccupé de retrouver sur l'écran de projection la sensation de relief saisissant que l'on éprouve quand on observe un couple stéréoscopique, à l'aide d'un stéréoscope. Mais si la projection ordinaire ne présente pas de difficultés, il n'en va pas de même de la projection stéréoscopique qui nécessite des conditions spéciales. Examinons tout d'abord les conditions à remplir pour obtenir par l'observation d'images la sensation de relief, de solidité que nous percevons dans la contemplation directe d'un objet. Lorsque nous regardons un objet, il se forme sur chacune de nos rétines de l'œil droit et de l'oeil gauche une image de l'objet; ces images conduites au cerveau par les nerfs optiques s'y superposent et forment une troisième image purement de sensa ion qui est la résultante des deux premières, et qui nous donne la sensation de la vision de l'objet avec ses dimensions et son relief. Si nous voulons à l'aide, non plus de l'objet mais d'images de cet objet, obtenir la même sensation, il faut arriver à produire sur chacune des rétines les images dont il vient d'être question et alors tout se passera comme si les impressions rétiniennes étaient provoquées par l'objet luimême. On arrive à ce résultat en présentant à chaque œil une perspective de l'objet l'ensemble de ces perspectives est ce qu'on appelle un couple stéréoscopique. Les appareils de stéréophotographie, qui servent à obtenir d'une manière courante ces deux vues stéréoscopiques sont tellement répandus que je n'insiste pas sur le moyen d'obtenir les deux perspectives nécessaires, préférant préciser les conditions dans lesquelles elles doivent être observées. D'après ce qui précède il faut observer la double image de façon que chaque œil ne voie que l'image perspective qui lui correspond. Mais cela ne suffit pas; il faut encore que ces deux images soient vues au