Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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même endroit pour pouvoir être fusionnées. Dans la vision direct \ en effet, chaque œil voit bien une perspective de l'objet et une seule, mais ces deux perspectives sont au même endroit : position occupée par le corps dans l'espace. C'est cette double condition, faire voir, au même endroit deux perspectives, deux images, de façon que chaque œil ne voie que celle qui lui est destinée, qui complique singulièrement la question et rend la projection stéréoscopique moins aisée que la projection ordinaire. Les deux images à projeter sont dissemblables en sorte que si on les projette dans une même région de l'écran de façon à mettre en coïncidence les images homologues des points éloignés de l'objet représenté, s'il s'agit d'un paysage, des arbres par exemple, situés au loin, on constate que les deux images projetées ne coïncident pas partout ; les points homologues des objets plus rapprochés ne coïncident pas et sont d'autant plus écartés latéralement qu.' les objets auxquels ils sont relatifs sont plus voisins de l'observateur. C'est à cet écartemenl horizontal que Helmholtz a donné le nom de parallaxe stéréoscopique. On comprend d'ailleurs que ces images ne soient pas identiques et et ne puissent se superposer complètement puisque ce sont (\vu\ perspectives d'un même objet prises de deux points de vue différents : les centres optiques des objectifs de la jumelle sléréoscopiqu • utilisée. Cela étant, exaniii ons d'un coup d'œil rapide les principales solutions qui ont été proposées pour réaliser la double condition pour obteni en projection la sensation de relief. Les méthodes employées peuvent se diviser en deux catégories bien distinctes, savoir : La méthode par vues séparées où les deux vues stéréoscopiques nécessaires sont projetées côte à côte el simultanément sur l'écran et la méthode par vues superposées où les deux vues nécessaires sont projetées dans une même région de L'écran de manière à se recouvrir simultanément. Dans la première méthode, pour arriver à mont er au même endroit les deux images projetées cote à côte, 0D place devant les yeux de l'observateur des jumelles stéréoscopes, de façon à dévier l'image de droite vers la gauche, celle de gauche vers la droite, ainsi se trouve remplie la double condition de la vue stéréoscopique. Dans la méthode par vues superposées, qui me parait la plus intéressante, la première condition est déjà remplie, les images sont au même endroit, mais comme elles sont superposées, il résulte de cet empiétement une grande confusion, chaque point de l'écran appartenant, en effet, à la fois à chacune des images, gauche et droite. Il ne s'agit plus que de faire la séparation, le triage de façon à faire voir exclusivement l'une des images à un œil et l'autre à son congénère. Pour arriver à cette fin, divers procédés ont été proposés, les uns sont à illumination intermittente et dits à éclipses, les autres sont à illumination continue. Le procédé à éclipses repose essentiellement sur la persistance de l'impression lumineuse sur la rétine. Les deux images droite et gauche sont à intervalles très courts projetées alternativement sur l'écran; chaque spectateur est muni d'une lorgnette dans laquelle un dispositif mécanique place à chaque changement de vue une palette devant l'œil qui ne doit pas voir. Ce procédé, dû à M. d'Almeida, a été réalisé par MM. Schmidt et Dupuis qui ont ainsi associé le relief aux projections cinématographiques. Dans le p océdéa illumination continue, Ducosdu Haillon colore l'une des épreuves en bleu, l'autre en rouge et projette à l'aide de deux lanternes ces épreuves dans une même région de l'écran. On observe cet ensemble bleu et rouge avec des lorgnons colorés : l'un des verres en bleu, l'autre en rouge des mêmes couleurs qui colorent les vues projetées. Le mécanisme de la séparation est facile à saisir, le verre rouge du lorgnon laisse passer les rayons émanant de l'image rouge sans les anèier; en sorte (pie cette épreu\e ne se voit pas. r ais arrête les rayons émanant de l'image bleue; en sorte «pie celle-ci se voit en noir, de même le \erre bleu laisse voir l'image rouge. Ainsi, chaque œil fait la séparation des images. Ce procédé a été étudié par Hollmann. 'l'ouï récemment M Vérain,