Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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5 du jury, s'ils ne Curent pas tous compétents, n'ont pas failli à la bonne Coi. Tout alla bien... et pourtant, ce ne fut pas un succès ! 11 y a là quelque matière à réflexion d'ordre général. Une exposition spéciale d'une industrie aussi limitée qu'est la cinématographie et ses applications, demande pour réussir une longue préparation et des capitaux solides. Elle ne s'improvise pas. tTr, il nous parait que si les organisateurs de l'exposition de Hambourg avaient eu le désir de Caire|œuvre vivante et durable, ils auraient pu, préalablement, consulter les personnalités les plus autorisées en Allemagne, en France, en Italie, en Angleterre et aux Etats-Unis, partout où le cinématographe a quelque Corée de production. Toute prétention qui risquait de favoriser une nation au détriment d'une autre devait être écartée dans l'intérêt supérieur de l'entreprise. Ainsi, lorsque auraient été entendus les maîtres incontestés du marché et les techniciens qui cherchent à perfectionner laeinëmatographie encore rudimentaire, un comité serait né avec la mission d'établir sur des bases plus fermes l'édifice qu'on a improvisé à Hambourg. Nous sommes persuadés que l'entente se fut fort rapidement faite et que les capitaux qui attendent seraient venus d'eux-mêmes. Mais il est fort probable qu'une consultation] de cet ordre n'eut pas abouti au choix de la ville d? Hambourg, merveilleusement propre à une manifestation allemande, peut-être, en tout cas peu convenable à une exposition mondiale de l'industrie cinématographique. Il fallait que la lumière partit de] son foyer ordinaire. nous voulons dire de Paris. Aucune vanité de clocher ne nous aveugle lorsque nous nous exprimons ainsi. C'est avec des faits et non des soucis étrangers à l'industrie que nous raisonnons. > De l'aveu même des étrangers, Paris est le centre de la vie cinématographique. 'Coûtes les maisons éditrices de films l'ont si bien reconnu qu'elles on1 installé à deux pas de nos grands boulevards leurs repre sentants les plus actifs pour la vente ou pour la fabrication. Le film a pris sa gloire en France. L'étranger l'a consacrée. S'il esl une industrie vraiment française, c'est bien celle-là : les maisons Lumière, Pathé' Gaumont, en sont la preuve palpable, puisque c'est autour d'elles que dix autres maisons, attirées par leur splendeur, sont venues rivaliser d'invention, de qualité et d'activité productrice. Nous sommes de ceux qui. ayant salué l'innovation audacieuse de nos confrères d'outre-Rhin, croyons au grand succès d'une exposition cinématographique à Paris. Sans vouloir aujourd'hui prétendre à sa réalisation immédiate, nous travaillerons à Ciné-Journal, de concert avec toutes les honnes'volontés, à préparer cette œuvre de progrès, d'ailleurs appelée par tant de vœux. Nous n'en voulons pour garant que l'opinion de Filma, généreusement exprimée dans son numéro de juin, parallèlement à diverses indications parues dans VArgusPhono-Cinéma et la Phono-Cinéma-Revue Voici la première : « Pourquoi la cinématographie comme l'automobile n'aurait-elle pas son salon annuel, aussi attrayant et aussi populaire? Poser la question, c'est la résoudre, nous la résoudrons si les principaux intéressés veulent bien nous prêter leur appui. » Que tous nos grands fabricants, les Pathé, les Gaumont, les Lumière et les vingt sociétés françaises ou anglo-françaises établies à Paris lassent litière de leur rivalité el de leur animosité personnelle et nous donnent mandat d'organiser la première exposition de cinématographie en France. Ensemble nous nous réjouirons ensuite des résultats. Le public sait que la cinématographie esl une industrie française; il faut lui démontrer que dans celle industrie et dans toutes celles qui s'y rattachent nous avons fait des progrés incessants et que nous dictons les régies du marché, industriellement et commercialement, aux exploitants du inonde entier; que pour la perfection des appareils comme pour l'originalité et la Variété des vues ciném alographiques c'est de France que viennent toutes les initiatives. • Nous en avons asse/ dit aujourd'hui pour (| ue ceux qui ont Intérêt au progrès