Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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Ce procédé n'utilisanl l'action de la lumière que pour la formation de l'image négative, il esi inutile d'employer une matière transparente comme support de l'émulsion : on p'eul aussi bien se servir de verre coloré, de papier noir, de celluloïd doré. etc. LE COQ-ORCHESTRE A MAISONS-LAFFITTE J'étais seul l'autre soir, non pas au Théâtre-Français, mais à la fête de Maisons-Laffite dont je m'étais payé le luxe à défaut d'une plus lointaine villégiature. Les parades marchaient leur train, les affaires aussi. Xaturellement, comme il y a un soleil, il y avait là un Théâtre-cinéma Pathé... mais Pathé sans en avoir l'air, un Pathé Davilly, quoi! Les lumières en étaient resplendissantes et faisaient, comme les beaux yeux de Mireille, pâlir les étoiles. Hélas, elles effaçaient aussi les fidbles lampes des forains que ne commandite pas une vaste société anonyme et, mieux encore, elles semblaient injurier le yaz pauvre, le gaz sans pression qui a reçu la douloureuse tâche d'éclairer les indigènes de Maisons. Il est vrai (pie je n'étais pas loin du champ de courses : les tuyaux avaient dû crever. Quoi qu'il en fut, Davilly irradiait ses plus beaux feux et le public, le bon peuple des badauds, qui doit avoir une âme de papillon, tournoyait dans cette lumière sans se brûler. J'admirais ces choses et d'autres — que je ne peux dire ici — lorsqu'il me parut que le théâtre Davilly étant plein (il était 10 heures), n'en continuait pas moins à retenir la foule devant ses tréteaux par le moyen de son orchestre à grand tra-la-la. De ce chef, les petits forains qui sont installés à ses côtés se voyaient privés de toute la clientèle figée dans l'admiration esthétique des flons-flons Pathé. La petite comédie dura jusqu'à 11 heures autant dire toute la soirée. Et j'ai trouvé cela très ridicule et peu généreux. Certes, il y a place pour tous dans une fête foraine, pour les plus magnifiques et pour les plus modestes : c'est la présence des attractions les j>lus disparates qui fait le charme de ces réunions de banlieue. M<ds pourquoi, sa recette, assurée, M. Davilly Pathé continue-t-il à répandre des /lots d'harmonie devant son théâtre-}... Veut-il monopoliser les affaires au détriment des humbles:' A-t-il reçu la mission officielle d'enseigner la musique à Maisons-La ffitei S'il chante tant (pie cela maintenant, il pourrait bien un jour ou l'autre danser. Cela s'est vu. En tout cas, pareil au philosophe Dranem, quand j'ai vu çà, çà m'a dégoûté, j' suis parti. Et, dans le train, comme je songeais, je vis en rêve un énorme coq qui tapait sur une grosse caisse devant une foule d'êtres bizarres. Il voulut soudain pousser un cocorico, mais sa voix s'arrêta dans son gosier et il geignit douloureusement comme un vieux phonographe. Le malheureux avait avalé., sa grosse caisse. Arlequin. ÉCHOS ET NOUVELLES Une oeuvre de solidarité C'est avec le plus vif plaisir que nous apprenons la création à Paris d'une caisse de secours pour les artistes de cinéma. Celte heureuse initiative marquée au coin de la solidarité professionnelle, est due à M. Bosetti, de la maison Gaumont. Le fonds de l'œuvre est alimenté par les intéressés eux-mêmes à l'aide de pré'èvemen's volontaires sur leurs salaires. Une représentation donnée au Palais du Travail a déjà rapporté les deniers utiles à son premier développement. Nos félicitations à M. Bosetti et à ses collaborateur'. Nouvelles Maisons On nous informe que plusieurs nouvelles maisons viennent de se constituer snr le marché cinématographique. Indépendamment de la Société « Le Die ] taphone » formée à New-York, au capital de 100,000 écus pour la construction et la vente de types perfectionnés de machines parlantes, il se crée à Berlin, sous le titre « Les Filins Parlants » une société au . api. al de 300.000 marks qui exploitera les Brevets Newmann.