Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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A Paris, qui lient toujours le record, trois Société au moins sont en formation, deux pour la fabrication du film, une pour l'exploitation collective de cinémas forains. Nous en parlerons en temps opportum. UNE CAMERA AUTOMATIQUE Décidément la Société < 1' Éclipse» semble vouloir monopoliser les inventions sensationnelles en Cinématographie. Après nous avoir présenté les essais heureux de R|r Smith — films en couleurs naturelles — il nous revient qu'on prépare rue de la Micbodiére le lancement d' une caméra portative, d'un mode] ■ à peu prés semblable aux appareils photographiques 13/18. Ce petit ippareil de prise de vues aurait le double ivantage de pouvoir êire utilisé sans pied ?t de fonctionner automatiquement, sans manivelle. L'opérateur après l'avoir placé convenablement peut se cinématographier lui-même, le déroulement du film vierge se faisant de lui-même. La caméra peut être chargée de deux boites de lilms accouplées sur le même plan. Cent vingt métrés de films vierge peuvent être ainsi impressionnés automatiquement. On peut juger I 's services que celle nouvelle caméra est ippclée à rendre aux touristes qui, après avoir été des le vents du Kodak et du yerascope, commencent à tàter du cinémaQuant aux professionnels, ils apprécieront tout particulièrement un tel appareil éminemment propre au reportage cinématographique. Parisiens, éclairez-vous Fous-mèmes! La suspension concertée du travail par les électriciens Syndiqués de Paris, si courte qu'elle fut, n'a pas été sans jeter quelque trouble dans le monde des théâtres et plus spécialement des cinémasthéâtres. Nombre de directeurs ont. de ce fait, perdu leur soirée. Ils ne sauraient hélas! former aucun recours contre les grandes compagnies qui leur font payer si cher le courant et plus cher encore le retrait du courant L'exemple de la Comédie-Française est là pour le prouver surabondamment. Que leur reste-t-il donc à faire'.' A s'éclairer paires propres moyens. Nous ne voyons pas d'autres solutions. LE CINÉMA AU PALAIS Les Auteurs et le Cinématographe Les auteurs dramatiques l'emportent La première chambre du tribunal civil, présidée par M. Le Berquier, a rendu ses jugements où, en termes aussi équitables que juridiques, les droits des littérateurs sont consacrés et défendus. Xos lecteurs connaissent sans doute les débats qui ont occupé de nombreuses audiences. Georges Cou teline soutenait qu'une bande cinématographique présentée sous le titre : Joseph, la femme nous trompe, c'était que la contrefaçon de l'admirable Boubouroche. C'était d'ailleurs l'opinion umanime de tous les écrivains consultés; et parmi eux.se trouvait notre éminenl confrère Catulle Mend s Pierre CINÉMAS "H* 9) Télèp. 327-48 67, Rue Richelieu, PARIS Tèiép. 327-28 ACHAT VENTE LOCATION STOCK RÉEL 200,000 MÈTRES Toutes les Nouveautés Premières Références