Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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toul le train ordinaire des congrès... redoutés îles épouses vertueuses. Je n'en parlerais pas aux Lecteurs du Ciné-Journal si je n'avais pas à leur soumettre une idée d'ordre cinématographique... qui m'est venue non pas en entendant chanter le rosssignol mais l'Elgéphone. Pourquoi la Chambre syndicale des Fabricants et Commerçants de Cinématographes ne profiterai l-el le pas de cette occasion, pour offrir aux congressistes une représentation de gala au cours de Laquelle, par une heureuse sélection, seraient projetés les plus beaux films des plus belles routes de France et d'Europe V. J'imagine qu'on peut ainsi composer un programme très intéressant à la fois documentaire et agréable dont les congressistes garderaient le meilleur souvenir. Une telle manifestation serait facile à organiser sous un patronage notoire; au surplus elle ne serait nullement platonique puisqu'elle témoignerait publiquement du désir qu'a l'industrie du cinéma de ne pas s'isoler dans la production théâtrale mais de collaborer au contraire à ton tes les œuvres de progrès,d'utilité et d'art. Le voyage est devenu aujourd'hui un besoin pour tous. La cinématographie en évoquant sur l'écran les voyages que nous avons faits et ceux que nous ne ferons jamais, complète l'agrément du tourisme, le perpétue ou l'avive. 11 convient donc qu'elle soit associée dans un congrès qui se propose d'aider aux voyages en améliorant la route et qu'elle apporte, après les discours techniques, la part rafraîchissante d'un spectacle agréable... commentaire sans pédantisme des travaux de la journée, rappel aux réalités tangibles et distraction nécessaire. Telle est brièvement esquissée la proposition que le Ciné-Journal fait à la Chambre syndicale des cinématographistes. Je sème le grain. Le fera-t-on lever '.' G. DUREAU. Le Mot de la Semaine Un de nos plus aimables Directeurs de Cinémas-Théâtres parisiens discute rivement avec Le commissaire de police à propos de la nouvelle ordonnance sur les exploitations théâtrales. — Je vois bien, lui dit-il, comment vous videz la salle, mais ne pourriez-vous pas pendant que vous y êtes, me dire comment la remplir? Les Bruits de Coulisses AU THÉÂTRE De leur emploi en Cinématographie Sous le titre assez curieux de « La Science au Théâtre », MM. A. de Vaulabelle et Ch. Hémardinquer ont publié un livre qui rassemble les documents les plus intéressants sur les procédés employés par les machinistes pour ajouter à l'illusion dramatique. On y peut lire comment on imite les levers de soleil, les effets de lune, le scintillement des étoiles, les éclairs et les arcsen-ciel. Dans le même ordre d'idées, les auteurs nous révèlent les trucs par lesquels on simule certains phénomènes météorologiques et tous les bruits de la vie... Au moment où nos Directeurs de CinémasThéâtres se préoccupent d'accompagner les vues cinématographiques des divers bruits qu'elles comportent pour impressionner le public, nous croyons devoir citer ici quelques uns des moyens de coulisses les plus communément employés. Autrefois, on imitait le bruit du tonnerre soit en trainant un charriot à roues polygonales rempli de ferrailles et de pierres, soit en agitant violemment de longues plaques de tôle. Aujourd'hui, on obtient le même résultat en se servant d'une sorte de jalousie dont on laisse vivement retomber les lames de bois retenues par des tils enroulés autour d'une poulie. Meyerbeer, à qui rien de ce qui touchait à la mise en scène de ses opéras n'était indifférent, avait trouvé un moyen très original d'imiter la foudre dans le PardoiA