Cine-Journal (Aug - Dec 1908)

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ces du général Peigné e1 dont l'intérêt ne s;uir;iit échapper à nos soldats. On s'est d'abord pourvu d'une scène démontable, qui pourra être demandée dans les diverses casernes de Paris et mise en place facilement par les sapeurs des régiments. On s'est assuré d'autre part le concours d'une petite troupe de comédiens et d'artistes d'opérettes, et celui de divers conférenciers. Cet hiver, pourront être ainsi données des matinées ou des soirées composées d'Une conférence sur un sujet scientifique, économique ou littéraire, d'une pièce ou d'une coupure de pièce classique, d'un intermède de chant, et entin d'une opérette ou comédie en un acte. Vous pensez si l'idée a du succès dans nos casernes parisiennes. Elle le mérite d'ailleurs, car elle est charmante et offre en outre l'avantage d'un sain et utile passetemps pour le troupier qui n'hésitera certainement pas entre « son théâtre et le marchand de vin. Et voilà enfin la porte, la bonne porte ouverte au Cinéma qui reste le spectacle le plus rapide, le plus pratique, le plus utile et le plus récréatif. Les plumes du Coq On lit dans La Presse, du 27 août : « Le krach des cinématographes. » Le public semble revenu de l'engouement qu'il avait manifesté pour ce genre de spectacle. Les établissements sont toujours nombreux, surtout dans les quartiers de la périphérie, mais les recettes sont loin d'être brillantes. » Telle grande société qui, il y a quelques mois, cherchait à se rendre locataire de nouvelles salles de concert, voire même de théâtre, pour y organiser des spectacles cinématographiques, ne demanderait, aujourd'hui, qu'à céder les baux dont elle est déjà titulaire. » Est-ce le commencement de la fin ? » Nos lecteurs qui savent distinguer entre les entreprises fondées sur des bases réelles et les affaires purement « de bourse ->, ont déjà deviné qu'il s'agit d'une des fameuses sociétés concessionnaires, jadis parties à la conquête du monde. Notre opinion n'a pas changé. Nées d'une mauvaise inspiration commerciale, ces compagnies d'exploitation cinématographique devaient fatalement avorter. Elles seraient d'ailleurs mortes depuis longtemps si le capital qui les a engendrées ne leur prêtait pas un appui nécessaire, pour le plus grand dam de ses opérations particulièresMais attendons la fin. Le véritable Espéranto Les esp.'rantistes sont en liesse. Parce que le 21 août dernier, à l'opéra royal de Dresde, des acteurs du Lessing-Theater de Berlin ont fait pleurer quatorze cents personnes de trente nationalités différentes, en jouant Iphigénie en Tauride, de Gœthe, en espéranto, voilà tous les adeptes du docteur Zamenhof persuadés que cette représentation est une grande date. « Jamais Iphigénie en Aulide, immolée, n'a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée » Et pourtant, le cinématographe, qui n'est pas du docteur Zamenhof, réalise tous les jours cette chose admirable d'émouvoir par le rire et par les larmes tous les hommes de toute la terre Un film éclos à Paris répand à travers le monde la joie ou la douleur scénique. Il exprime, en un raccourci impressionnant l'âme générale de l'humanité. Nulle grammaire, nul lexique ne sont néce saires. 11 suffit d'apporter au contrôle un esprit curieux d'illusions et d'aimer les représentations de la vie... N'est-ce pas là un don universellement accordé ? Vive l'espéranto ! Si vous voulez... Mais j'aime encore mieux le cinéma. C'est moins long et c'est plu ; clair. c > Les petits trucs de la Photographie De notre confrère, le docteur Keller dans Art et Tourisme, pour les opérateurs cinématographistes qui en ont aussi plus d'un dans leur sac . « Qu'allez-vous penser, j'avais promis